Faut-il que je m'inquiète

Quand une hétérote m'offre
un fromage en forme de cœur ?

À presque 50 ans (comme dis ma sœur Minou)

Au lycée, j'ai commencé à porter,
ce genre de ceinture :
(je continue)
1.jpg

Vers 30 ans, j'ai adopté ce modèle :
2.jpg

À mon âge, les kilos aidant
j'ai découvert le modèle suivant,
que je ne quitte presque plus.3.jpg

Donne un nom aux personnes

J'ai affaire à une personne qui
ne nomme jamais les personnes
qui partagent des moments de sa vie.

J'ai donc comme sensation
qu'elle ne les reconnait pas,
qu'elle ne les laisse pas entrer,
entièrement dans sa vie.

Puis un jour, j'ai entendu un nom.
Un nom important pour nos relations professionnelles,
donnerait-elle un nom quand celui-ci pourrait lui apporter une certaine reconnaissance,
une possible « protection » ?

C'est si facile de s'excuser

Quand une personne fait du mal à une autre,
rare sont les fois où celle qui a blessé demande
de quelle manière elle pourrait réparer.

Souvent celle-ci se contente de s'excuser
comme si nous sommes obligés de les accepter, ses excuses.
Il est perdu de vue que des excuses se présentent,
et qu'elles doivent être acceptées pour être reçues.

Il y a 24 ans et plusieurs heures

J'étais la plus malheureuse au monde.
Aujourd'hui, je m'étonne de ne ressentir
que de la tristesse.

Petits petons

petons.jpg

Pas bon, pas bien.

Pas la peine de s'acheter
un sandwich de luxe,
vu le prix, on peut appeler ça comme ça;

si c'est pour être malade. Mon deuxième cerveau a envoyé
au premier des signaux d'alerte.

Je me suis mise à transpirer
à avoir chaud, froid,
et à être à la limite de tomber dans les pommes.

J'avais déjà expérimenté
le fait d'être malade dans le train.
Je n'avais pas envie renouveler l'expérience.

Mon centre à moi

Il est le siège de mon humeur
95% de la sérotonine est produite là.
Il abrite un véritable écosystème.

Il me permet aussi de prendre des décisions,
c'est un véritable second cerveau.
C'est mon intestin.

J'ai lu cela dans le sciences et vie du mois de juin.

Tirelire de crise

L'année dernière le contenu de ma tirelire
m'avait permis de passer
quelques jours à Bruxelles
cette année, il n'en sera rien.

Ma tirelire est constituée :
d'un bouton;
d'une pièce de deux penning;
de 104 pièces d'un centime;
de 56 pièces de deux centimes;
de 54 pièces de cinq centimes;
de 80 pièces de dix centimes;
de 29 pièces de vingt centimes;
de 50 pièces de cinquante centimes;
de 25 pièces d'un euro;
de 1 pièce de deux euros.

Notre bulle de protection (suite)

La bulle aurait une épaisseur différente
selon les parties de notre corps,
comme l'étaye Ed
dans un commentaire sur la note précédente.

Notre bulle de protection

Mirovinben émettait,
dans un commentaire d'un billet précédent
la possibilité que le diamètre de notre bulle de protection
eût un rapport avec notre vue.

Cette théorie me plait bien.
Elle me procure certains éclaircissements.
Pour ma part,
je suis astigmate,
j'ai une vision floue.
Cela pourrait donc signifier que
ma bulle de protection ait des limites incertaines.

Moments sexistes

Je me retrouve devant le Panthéon.
J'entends dire, « tu vois, qu'ils mettent des femmes
alors qu'il y a marqué les Grands Hommes. »
Une des charmantes personnes, qui l'accompagnait,
a tenté de lui expliquer que ce qui été écrit signifie
homme comme. À ce moment-là, je n'ai pas pu m'empêcher
de répliquer : homme comme crétin.

J'ai continué ma marche.
Je suis arrivée rue de la Femme sans Teste.

Pincement

DSC_0181.jpg

Vous pouvez compléter la liste

Nous nous constituons de
nos lectures;
de nos films, séries, documentaires vus;
de nos rencontres;
de nos échecs;
de nos victoires;

................................

Où en sont elles, maintenant ?

J'aime bien regarder les cadenas
quand je passe là.

Pour ceux qui ont des dates gravées,
je m'interroge toujours sur leur parcours.
Il m'arrive quand je suis
sur le chemin du retour,
de me fabriquer une histoire.

DSC_0147.jpg


Les cadenas non gravés
me semblent moins conventionnels.
Je ne sais trop pourquoi,
bien que je trouve que
le cadenas est un symbole trop enfermant,
j'aime bien cette pratique.
J'apprécie surtout le fait que de temps en temps,
ils soient coupés, et jetés.
L'engagement est à recomposer.
Rien n'est figé, tout est à refaire.

Il faut pouvoir y poser les mots.

Je lisais un article sur la souffrance au travail.
Dans cet article, était exposé le fait que
la souffrance n'était pas dite qu'à cause de la peur.
Les personnes qui souffrent craignent d'exprimer
leur souffrance par risque de ne pas être crues
ou de perdre leur travail.

Cependant, il existe d'autres phénomènes que la peur
qui empêchent les personnes de s'exprimer.
Le premier étant, je pense, la prise en compte de sa souffrance.
Puis il faut arriver à mettre des mots sur sa souffrance.
Ce n'est pas simple de se le dire.

Très belle journée

Des amis, des falafels,
encore Bye-Bye Blondie,
un verre à une terrasse.

Un saut à la Bastille
20120506_230220.jpg

20120506_231022.jpg


(je sais les images ne sont pas bonnes du tout)

Pour Tonton, il me manquait
une année pour voter.
Ce soir, dans les rues de Paris
entendre les jeunes chanter,
voir les gens heureux,
j'étais émue de ressentir
ce sentiment de liberté.

Je n'aime pas courir

Pourtant il m'arrive d'être obligée de courir
après un bus pour aller travailler,
ce que j'apprécie encore moins !

À Paris, comme dans toutes les grandes villes,
je suppose, il y a moins de bus que de métros,
le temps d'attente entre deux véhicules s'en trouve augmenté.

Je rêve d'un futur proche
où j'aurai à ma disposition
des transports en commun
réguliers et efficaces.

Des nouvelles d'un ancêtre

Ötzi (5300 ans) a été maltraité.
Maintenant, nous le savons,
avec certitude.

Important ou pas

Je fais, certainement, à tord
confiance à ma mémoire pour savoir
ce qui est important ou pas.

Je pars du principe que
ce que j'oublie n'est pas important.
Et que ce que je mémorise, si.

Pourtant j'aurais bien aimé
ne pas mémoriser un certain traumatisme.
La mémoire est un bon filtre aléatoire.
Même si face à certains évênements,
l'oubli m'aurait été préférable.

- page 15 de 21 -