Comme

à la maison.
Depuis que je suis revenue
vers la place de Clichy,
je ressens souvent la sensation
d’être revenue au bercail.

J’ai habité dans le coin,
quand je suis montée à la capitale,
comme on dit dans mon monde.
Je me sens bien dans les quartiers
qui entourent cette place.

Dimanche 70

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Une vue de la Butte Bergeyre

Dimanche 69

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Dimanche 68

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Une clé a été oubliée,
peut-être en cas de rupture.

Mélange adéquat

Je n’ai jamais vu autant de curés,
et de bonnes sœurs, ici,
ni autant de militaires.
Je n’ai jamais autant croisé
de couples de gouines.

Tentacule

Les tentacules de la ville avalent la campagne.

O+

Je me suis retrouvée nez à nez
avec un soldat du dispositif vigipirate.
J’avais les yeux rivés sur o+ inscrit sur sa veste.
Il est vrai qu’ils peuvent être blessés
n’importe quand, n’importe où,
même sous nos yeux.

Affolant

Quand je suis allée au commissariat,
pour donner procuration à ma sœur,
pour les deux tours des élections départementales,
devant moi, un homme demande au policier
chargé, à l’extérieur de l’accueil dû
à vigipirate, comment il devait faire
pour déposer plainte.
Ce dernier lui répond qu’il doit aller sur internet.
Il y a trop de plaintes, alors au commissariat,
ils ne les prennent plus.
Nous étions le 9 mars,
à 11h20.

C’est affolant !

Vagabond

Je vois trés souvent des sans-abris,
des mendiants, mais des vaganbonds,
je ne pense pas qu’ils le soient.
Ce mot, pour moi, véhicule quand même
une idée de mouvement.
Il y avait un vagabon, dans ma jeunesse
qui allait de village en village.
Un printemps, on ne l’a plus vu.

Rastaquouère

Dans mon village,
dans mon enfance,
j’en ai entendu parlé,
mais je n’en ai jamais vu.
Il a fallu que j’attende de
venir à la ville pour en rencontrer.

Les mauvaises herbes ne le sont plus

http://m.rue89.nouvelobs.com/#/news/258100
dire que chez moi,
il fallait les arracher.
J’en ai passé des heures au jardin
à cause d’elles.

Le premier abris bus

De Paris a mon âge.

Un couple

De cygnes volant au-dessus
de la Seine.
Sur le pont où j’étais,
je me suis arrêtée
pour les contempler.

Je trouve cela toujours merveilleux.

Tourisme

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Un moment de tourisme à Paris

Trop peur

Qu’elles viennent vers moi,
qu’elles me touchent.
Elles sont sur le quai du métro,
à quelques centimètres de moi.
La peur est réciproque.

C’est la faim qui fait sortir
cette souris et son petit.

Dimanche 60

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Sellier

Je passais devant tous les jours.
À l’heure à laquelle, je me trouvais
devant cette boutique, elle était fermée.
J’imaginais de belles selles en cuir.
L’odeur du cuir, dans les narines,
mon imagination vagabondait.

Un jour, en me promenant
je me suis retrouvée
devant ce magasin
de selles de moto.

Bizarerie de la RATP

Samedi matin, j’allais avec Isaparis
voir, à l’ouverture, l’expo Paris 1900.
Je voulais m’y rendre en bus.
Sur l’application RATP,
j’ai cherché un itinéraire,
avec le bon arrêt de bus.
J’étais donc invité à descendre à
Concorde-Cours la Reine.
À l’heure dite, je prends mon bus.
Ce bus marque un arrêt à Champs Elysée-Clémenceau,
Cet arrêt est juste à côté du Petit Palais.

Je ne suis pas descendue par curiosité.
Je voulais savoir où se situait l’arrêt que
l’application m’avait indiqué.
Le bus m’a laissé place de la Concorde.
Beaucoup plus loin que l’arrêt précédent,
pourquoi ? Je ne le saurais jamais.

La Recyclerie

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C’est un lieu que j’aime bien.
On ne croirait pas quand on mange,
sur les quais de l’ancienne gare d’Ornano
que l’on est à Paris.
C’est bon, tranquille.
L’ambiance est sympa.
Bientôt, il y aura 2 chèvres et des poules.

Dimanche 54

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