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Relations

Le billet de Samantdi continu
de vibrer en écho en moi..

Ma notion de la famille s’est écroulée
avec la mort de ma mère.
Mes sœurs ont construit une famille.
Pourtant leurs vies ne me donnent pas envie.

Il me reste ce bout de maison avec ma sœur Minou.
Je ne sais même pas quoi faire de cette part.
Je lui ai fait la promesse de ne pas la demander (ma part).
C’est elle qui vit dans la maison.
Du coup, ce n’est plus ma maison.
Elle y a fait des travaux,
cette maison devient sa maison.

Je ne sais pas non plus comment
mettre des mots sur notre relation,
je pense qu’elle n’existe que parce que nous sommes sœurs.
Avec mes autres sœurs s’est évident.
Nous avons des contacts que parce que
nous sommes de la même famille.
J’en ai même une dont je n’ai des nouvelles
que lorsque je suis dans le village.

Le billet de Samantdi m’interroge
sur la pérennité de ces relations familiales.

C'est le lieu que je préfère ici

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J'y comprends rien

C’est un véritable galimart
que m’a servi Ptitneveu au réveil.


Ma participation aux Obsolètes à prise rapide

À 10h37, nous roulerons

Debout, les harnais mis, pour que Fil ne soit pas effrayée, quand je vais la mettre dans le sac.

Nous avons toutes les trois
un air frisque pour aller prendre
notre TGV.

Détails

Un héron qui s'envole,
une fourmi presque avalée,
quinze kilomètres parcourus,
voilà quelques moments de ma journée d'hier.

Brève de campagnarge

« Les fruits des cognassiers sont
des connasses. »

Espoir de cimetière

Une fois n'est pas coutume,
ce matin, je suis entrée dans le cimetière.
D'habitude, je me contente
quand je passe devant
(le cimetière du village)
de regarder le caveau familial,
on le voit en restant sur le trottoir.

Mais ce matin, je pensais à quelqu'un qui
n'était pas de ma famille et
dont je ne situe pas le caveau.
Je suis donc entrée.

Je n'ai pas trouvé ce que je cherchais.
Je me suis retrouvée devant deux tombeaux
qui s'affaissaient l'un sur l'autre.
Naïvement, j'ai trouvé rassurant
de pouvoir faire de telles rencontres.

Ramassage

chataigne.jpg

Peu ramassé, donc peu mangé.

Impudiques, va !!

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Presque 40 ans en arrière

Avec ma sœur, nous avons
piqué des figues et des raisins
au père F.

Comme des gamines,
nous nous sommes comportées.

Dans le TGV

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Fil, elle est blottie
au fond du sac.

Sur roulettes

Elles ont leurs harnais,
je les ai réhabituées au sac,
cela n'a pas été simple.

Vers dix heures, heup,
les bestioles dans le sac,
le sac sur le diable,
et on roule jusqu'en Gironde.

Il y a 24 ans et plusieurs heures

J'étais la plus malheureuse au monde.
Aujourd'hui, je m'étonne de ne ressentir
que de la tristesse.

Je dois tout faire

Trouver les cèpes;
les ramasser;
les nettoyer;
les cuisiner (pour la première fois);
et les déguster.

Petits petons

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La vie est belle

Ce matin, vu la météo,
j’ai choisi d’aller marcher,
je pensais que cet après-midi,
il pleuvrait.

Arrivée dans la forêt,
j’ai vu une biquette (comme on dit ici),
il s’agit d’un jeune chevreuil.
Plus loin, sa mère a disparu dès qu’elle m’a vue.

La côte montée, une fraise sauvage m’attendait.
Un chemin impraticable
m’obligea à changer mes plans.

Sur le bord d’un fossé,
un cèpe suicidaire se retrouva
entre mes mains enjouées.
Je n’en croyais pas mes yeux.

La pluie commença très fine,
à recouvrir mes cheveux.
Elle ne me quitta pas durant trois kilomètres.
Je suis rentrée trempée,
une bonne douche me réchauffa.

Je suis ravie de ma matinée.

Il faut vraiment voter PS

Le mariage de ma nièce est tout en symbole.
Une lesbienne en couple a attrapé
le bouquet.


Une autre, d'un autre couple a eu la jarretière.

Le premier tour au village

Dimanche, j'ai pu voter chez moi.
J'ai aussi pu,
comme dans ma jeunesse,
assister au dépouillement.

Nous sommes 441 inscrits.
Il y a eu 268 votants,
et 264 exprimés.

Le FN arrive en deuxième position
avec 61 voix.
Ils sont devant l'UMP.

Pas bon, pas bien.

Pas la peine de s'acheter
un sandwich de luxe,
vu le prix, on peut appeler ça comme ça;

si c'est pour être malade. Mon deuxième cerveau a envoyé
au premier des signaux d'alerte.

Je me suis mise à transpirer
à avoir chaud, froid,
et à être à la limite de tomber dans les pommes.

J'avais déjà expérimenté
le fait d'être malade dans le train.
Je n'avais pas envie renouveler l'expérience.

Solitaire automnal n&b

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