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Presque envie d'en voler

J’avais besoin de petites cales.
Je vais dans mon magasin
de bricolage.
J’en trouve pour 10€ et de bananes
le paquet de 50.
Il n’y avait pas de paquet
plus petit.
Je comprends mieux
pourquoi les gens ouvrent
et ne prennent que
ce dont ils ont besoin.
Je n’ai pas osé, mais
ça m’a titillé.

Attendre 60 ans

Il faut que j’atteigne
soixante ans,
pour me dire que je suis capable
de faire seule certaines choses :
comme mettre des roulettes
à ma machine à laver.

Surprise

Comme tous les anxieux,
je n’aime pas les surprises.
J’aimerais bien
que les imprévus soient prévisibles.

Date limite

Hier, j’ai appris que
la date limite pour prendre
sa retraite n’est pas si évidente.
Ça dépend de l’âge, mais aussi
du nombres de trimestres validés…
Je me dis que je partirai
dans 7 ans.

En-cas

Du chocolat, des amandes, des noix,
des noisettes…
Il faut prévoir
les en-cas au cas où
ils viennent à manquer.
Mais comme je les mange
avant qu’ils ne deviennent
des en-cas,
je me demande s’ils sont bien
des en-cas.

Marche ou pas

Depuis plusieurs jours,
je m’interroge sur cette marche.
Que l’extrême droite y participe
me donne la nausée.
Je pense qu’ils ont gagné.
Ils brouillent tellement les cartes
que certains gobent
leur discours.
Leur laisser la place libre
n’est pas acceptable,
pour moi.
J’irai à cette marche,
loin d’eux.

La tête de

Je regarde un reportage où
l’on parle de Sissi impératrice.
Pour moi, elle a la tête de
Romy Schneider.

Le temps n'est pas, tout le temps, le même

En lisant @JoliesRousses,
je me suis aperçue que
nous ne parlions pas toujours
du même temps.
Il y a l’année civile,
l’année scolaire,
l’année culturale.

Gastronomie

Thierry Marx dit que c’est :
“donner de la mémoire à
de l’héphémère”.

Je suis toujours étonnée

Quand quelqu’un est
obligé de baisser la tête,
pour ne pas se cogner,
en sortant d’une rame de métro.

Le prix de mon propre travail

Je disais à une amie que
quand je faisais ma compote de pomme,
cela me revenait à 2€74 le kilo.
En magasin, comme j’achète
de la compote bio,
elle me coute 5€75 le kilo.
Elle me répondit que
je n’avais pas compté
mon travail.
C’est vrai lorsque l’on fait
quelque chose, on ne compte
jamais son propre travail.

Evolution

Je n’ai évolué que
grâce aux personnes
que j’ai rencontré.

Ça va être top noël, cette année

Avec les économies d’énergie
obligatoires,
il ne devrait y avoir aucune déco
qui clignote.
Ce que le changement climatique
ne sera pas arrivé à faire,
une guerre si.
Autrement dit, y a que le pognon
qui fait bouger les choses.

Le prix des choses

J’avais besoin de me remettre
de mes émotions.
Je me suis offert
une glace.
Je l’ai payé 5€90.
Je me suis dit qu’à
1 euro près,
c’est le prix d’un repas à la cantine.

un problème existentiel en cache un autre

Mes problèmes existentiels dus à la maison
occupent assez mes pensées.
Mais j’en préfère un autre :
aller ou pas à Cape Cod,
quand je serai à Boston.
J’avais prévu une journée pour aller à Provincetown.
C’est très cher en ferry,
environ 100 $ aller-retour.
Pour 40 $, je peux aller à Hyannis.
Il y a des bus, ensuite, pour continuer à visiter la presqu’île.
Mais rester à Hyannis, peut m’occuper toute la journée…

Ce problème existentiel me plait plus que le précédent.

Mais pourquoi

Mais pourquoi a-t-on
tant de mal à accepter la mort,
bien que l’on sache
qu’elle soit inévitable ?

Ma crise de la soixantaine

Comme toutes mes grandes crises,
je les fais en avance.
J’ai réalisé en parlant à des ami⸱es
que j’avais peur de mes 60 ans à venir,
comme si à 60 ans tout s’arrête.
La fin de ma vie.
Cela est fou, je sais.
Mon premier cap a passé a été 53 ans,
l’âge auquel ma mère est morte.
60 ans est l’âge que ni père, ni mon frère ont passé.

Petite violence

Même grande pour me mettre
au boulot aujourd’hui,
le télétravail ne va pas toujours
de soi.


366, un jeu remis au goût du jour par
Gilsoub

L'Auberge des blogueurs

J’ai fini aujourd’hui
la lecture du jeu de l’été :
l’Auberge des Blogueurs.
C’est un splendide jeu
auquel je suis ravie d’avoir participé.

En tant que lectrice,
je me suis éparpillée,
je n’ai pas toujours priorisé le blog.
Du coup, j’ai pris trop de retard.
Et il y avait 7 à 8 billets à lire par jour.
Quand je lisais,
je voyais les personnages évoluer
comme dans une série.
J’en regarde trop, peut-être.
J’ai eu après ma participation,
celle-ci “m’obligeait” à tout lire,
une lecture très sélective.
Je ne lisais plus que
les personnages qui m’intéressaient,
désolée pour les autres.
Dans quelques temps, peut-être…

En tant qu’auteure,
j’ai pris mon personnage à la légère.
Je ne l’ai pas assez étoffé.
Il manquait de profondeur.
Faute de temps,
je n’allais pas assez sur le forum.
J’ai compris que tardivement
l’implication qu’un tel jeu réclamait.
J’aurai dû être plus organisée.
Du coup, je n’ai pas su créer d’interaction,
ni même osé.
En plus, je participais en début de jeu,
de toute façon après,
je n’aurais pas pu,
et il a fallu laisser le jeu se poser,
vivre.

Comme tout était facile.
Je sais que les frères Molette ont
accompli des prouesses.
Visuellement, le blog est très beau.
Le forum est top.

J’ai cherché à droite, texte suivant,
du texte que je venais de finir.
Je ne l’ai pas trouvé.
J’ai fini par comprendre que
c’était fini.

Directions biscornues

Parce que gouine,
je me retrouve en train de manifester
pour le mariage,
bien que je sois contre.
Parce que contre la pédo-criminalité
je me retrouve à soutenir (moralement)
des personnes que je n’aurais pas
sans doute pas défendues
le reste du temps.
Je me dis que la vie prend,
quelques fois des chemins étranges,
pour me montrer la voie à suivre.

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