Mot-clé - rencontre

Fil des billets - Fil des commentaires

je me modernise

J'ai trouvé une application qui
peut synchroniser toutes mes notes.
Qu'elles soient écrites sur mon smartphone,
sur mon netbook, ou sur mon pc.

Il m'arrive donc maintenant
d'écrire des billets sur mon smartphone,
quand j'ouvre mon netbook,
la note y est.

Je fais un copié/collé pour la déposer
dans mon coin à moi dotclearien.
Je la mets en forme,
et mon billet existe sur mon blog.

Il me prend à rêver qu'un jour
un développeur de dotclear fera
une application dotclear pour android.

Parfois, les rêves peuvent devenir réalité,
il faut juste avoir de la.patience.

L'ennui

Ce sujet m'a été soufflé
par une émission de radio
écoutée en dilettante.
J'ai commencé à réfléchir sur
non pas les sujets possibles de mon ennui,
mais sur les circonstances
qui sont susceptibles de générer mon ennui.

La principale circonstance est quand
je me retrouve cernée d'inconnus,
dans un groupe.
Je suis peu sociable, semble-t-il.
Si je n'arrive pas à découvrir un sujet de discussion,
un intérêt quelconque qui permettra un échange,
l'ennui, lui arrive à grands pas.
Une fois passée ma phase d'observation,
il s'installe.

Chez le coiffeur.7

bruxellesDSC_6162.jpg

Chez le coiffeur.6

bruxellesDSC_6175.jpg

Chez le coiffeur.5

bruxellesDSC_6167.jpg

Chez le coiffeur.4

bruxellesDSC_6184.jpg

Chez le coiffeur.3

bruxellesDSC_6177.jpg

Chez le coiffeur.2

bruxellesDSC_6185.jpg

Chez le coiffeur.1

bruxellesDSC_6188.jpg

En dehors

Je dînais avec certaines
de mes anciennes collègues.
Je les écoutais, pour une fois,
je me retrouvais à l'extérieur
de leur univers professionnel,
même si je le comprenais.

Une certaine tristesse m'a envahie.

Brève de Belge

« À quoi sert un gouvernement ?
Vous avez vu le votre ! »

Un ragondin est plus fort qu'une migraine

Pour certaines raisons,
mon tourisme en Île-de-France
a changé de département et de commune.

Hier matin, nous nous sommes même offert
le plaisir de nous promener dans une nature artificielle.
J'ai pu quelques minutes admirer un ragondin.
J'aime beaucoup ces rongeurs,
pas au point de les apprécier en pâté
comme dans le médoc.

Cela faisait des années que je n'en avais pas vu,
seules leurs traces, près d'un étang girondin
que j'adore, m'étaient visibles.


Le ravissement de cette rencontre ne fut
même pas gâché par la migraine qui pointa son nez
quelques heures plus tard.

Brève de psy

« J'aurai du mal à vivre avec moi-même. »

Pudeur photographique

Rares sont les personnes (moi, la première) qui
regardent une photographie et qui expriment
ce qu'elles ressentent comme émotion.

Pourtant certaines photographies m'ont heurtée,
m'ont bouleversée, m'ont perturbée, m'ont enjouée,
m'ont donnée du plaisir, m'ont émue aux larmes...

J'ai en tête des photographies de Salgado, de Burri, des Becher, de Kenna, de Brihat...
Je me souviens des émotions ressenties
face à certaines de ces photographies.

J'ai pourtant du mal à mettre des mots
sur les émotions que j'ai eu en les regardant,
même maintenant en me remémorant certaines.

Quand nous parlons photo,
nous parlons construction,
nous faisons des remarques sur les lignes de fuite.
Nous commentons la netteté, le contraste, l'harmonie des courbes,
le chois du cadrage, que sais-je encore.

Sommes-nous, suis-je si pudique
pour ne pas arriver à nommer,
décrire les émotions que les photographies me procurent ?

Identité nationale 1.2

On ne voit pas les choses
De la même façon d’un village,
Et d’une ville.
Quand je vois des tours d’habitation
comme celles placées de chaque côté
du bd de La Chapelle, je me demande toujours
comment on a pu enfermer des paysans
(pour la plupart) dans un habitat aussi hostile.

Quelle convivialité, quels lieux de vie étaient proposés ?
Dans un village, il y a un troquet, une épicerie, un marché,
des lieux où on se montre, et où on voit.
Dans ces tours, souvent autour rien,
elles enferment les gens sur eux-mêmes,
elles les laissent entre eux,
sans leur offrir de portes de sortie.

Comment un paysan, ici en ville,
coupé de ses racines transmet ses valeurs ?
Comment apprendre à leur enfant à vivre
dans un milieu aussi éloigné du sien ?
Heureusement, des mères et des pères l’ont fait,
et continuent de le faire.


Je me laisse le droit
de supprimer tous les commentaires
qui me déplairont.

Nancy

Je suis allée dans cette ville,
pour voir I. Nous avons fait du tourisme,
au gré de nos envies,
et des façades Art nouveau à admirer.

Je ne retiendrai que deux lieux:
le musée de l'École de Nancy,
et la galerie de Pascale Leclerc
trouvée par hasard.

Pour le premier lieu,
j'ai aimé certaines pièces,
certaines appliques sont si sensuelles
que j'avais envie de les avoir au creux de ma main.

Pour le second le lieu,
j'ai aimé le lieu pour lui-même,
la galeriste, sa voix, son accueil.
Allez-y.


Merci I. pour cette délicieuse journée.

Le plaisir de photographier 3

En troisième lieu, montrer
c'est partager.
Montrer, à qui, sur quel support,
pourquoi faire... ?

Prendre la décision de montrer une photographie
n'est pas toujours une chose aisée,
ni simple. Révéler une de mes vues signifie
que je donne un bout de moi.

Montrer veut dire aussi
que je dois accepter.
Montrer, c'est vouloir susciter une réaction.

Partager une photographie avec autrui,
constitue la phase finale.

Je vous donne à voir ici quelques photos,
d'autres sont visibles sur ma galerie
qui est un autre support, différent.

Je ne mets pas, en général,
les mêmes photos sur mon blog
que sur ma galerie.
Pour moi, même si quelques personnes
ont accès aux deux, il ne s'agit pas du même public,
ni même du même discours.

Il existe aussi un autre travail que je fais avec B.
Il s'agit de photographies documentaires.
La majorité de notre travail est constitué
de paysages urbains.

Le plaisir de photographier 2 (3)

Travailler pour monter.

Cette phase se passe
devant mon écran calibré.
Il me faut du temps, le temps
d'oublier ce que j'ai vu durant
la prise de vue, les sensations
qui existaient au moment où j'ai déclenché.

L'image sur mon écran ne correspond
plus qu'à une certaine objectivité.
Je ne veux pas qu'un sentiment, une sensation,
que sais-je encore vienne polluer
ce que je désire présenter.

Je commence par jeter tout
ce qui ne doit pas être gardé.
Quelques fois, je marque encore
un temps d'arrêt après cette phase.

Ensuite, je choisis entre plusieurs clichés
d'une même scène, d'un même paysage,
d'un même portrait.
Pourquoi retenir une de ces vues plutôt qu'une autre ?
Les réponses sont si subjectives
que je ne saurai pas toujours
les expliquer.

Développement, masquage...
L'indécision face à certains choix,
l'angoisse est présente.
Il peut m'arriver de faire et refaire.

Puis la conception est finie.

Le plaisir de photographier 2 (2)

Construire, cela signifie travailler.

Pour moi, la construction commence
à la prise de vue. C'est pendant cette phase
que je fige ce que je vois.
Plusieurs clichés sont nécessaires.
Pas simplement différents cadrages,
mais aussi différents couples
vitesse/ouverture.

De ce couple dépendra ce qui sera vu.
Qu'est ce que je veux montrer ?
Est-ce que je veux le plus de netteté possible ?
Me faut-il du flou pour donner
une impression de mouvement ?
Dois-je stopper ce mouvement pour mieux
le mettre en valeur ?
Les réponses à ce genre de questions sont
le commencement à ma construction de mes photos.

Seul le nombre de déclenchements
me permet de réagir sans même m'en apercevoir.
Mon œil est exercé, pourtant devant une scène, un paysage...
Je prends toujours plusieurs clichés.
Le choix définitif ne sera fait que
devant mon écran.

Une fois que je pense avoir assez rempli
de cartes mémoires. Je rentre chez moi.

Croyez-vous que je transfère de suite
le contenu de mes cartes sur mon micro ?

Le plaisir de photographier (2).1

En second lieu, le plaisir
de montrer ce que je vois.
Pour se faire, il faut construire.

Avant dans un labo, dans un endroit clos,
face à moi-même, je façonnais mes clichés.
Maintenant, chez moi, devant mon écran calibré,
avec des logiciels, je développe mes images.
Je construis une photographie.

Il m'a fallu acquérir des techniques.
Cette phase fut laborieuse.
Tant pour le labo que pour apprendre
à me servir de mes logiciels préférés.
Je me suis acheté un micro
juste avant de passer en numérique.

J'ai fait le grand saut vers le numérique
quand je n'ai plus trouvé de papier.
Notre façon de travailler dans un labo
est empirique. J'utilisais toujours la même pellicule,
le même révélateur, le même papier.

Un jour, je suis allée chez mon fournisseur.
Il n'avait qu'une seule boîte de papier,
Ilford (pour ne pas dire la marque)
arrêtait sa production.
D'autres papiers m'ont été présentés.
J'étais un peu perdue.

J'avais déjà réfléchi à la nécessité
de passer au numérique,
et à ce que cela entrainerait.
J'ai investi à mon rythme
dans un boîtier, des objectifs, un écran...

Une fois le minimum possédé
j'ai commencé, à apprendre vraiment.

- page 7 de 8 -