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Tourisme parisien 7.1

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Tourisme parisien 6

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Le plaisir de photographier 2 (3)

Travailler pour monter.

Cette phase se passe
devant mon écran calibré.
Il me faut du temps, le temps
d'oublier ce que j'ai vu durant
la prise de vue, les sensations
qui existaient au moment où j'ai déclenché.

L'image sur mon écran ne correspond
plus qu'à une certaine objectivité.
Je ne veux pas qu'un sentiment, une sensation,
que sais-je encore vienne polluer
ce que je désire présenter.

Je commence par jeter tout
ce qui ne doit pas être gardé.
Quelques fois, je marque encore
un temps d'arrêt après cette phase.

Ensuite, je choisis entre plusieurs clichés
d'une même scène, d'un même paysage,
d'un même portrait.
Pourquoi retenir une de ces vues plutôt qu'une autre ?
Les réponses sont si subjectives
que je ne saurai pas toujours
les expliquer.

Développement, masquage...
L'indécision face à certains choix,
l'angoisse est présente.
Il peut m'arriver de faire et refaire.

Puis la conception est finie.

Le plaisir de photographier 2 (2)

Construire, cela signifie travailler.

Pour moi, la construction commence
à la prise de vue. C'est pendant cette phase
que je fige ce que je vois.
Plusieurs clichés sont nécessaires.
Pas simplement différents cadrages,
mais aussi différents couples
vitesse/ouverture.

De ce couple dépendra ce qui sera vu.
Qu'est ce que je veux montrer ?
Est-ce que je veux le plus de netteté possible ?
Me faut-il du flou pour donner
une impression de mouvement ?
Dois-je stopper ce mouvement pour mieux
le mettre en valeur ?
Les réponses à ce genre de questions sont
le commencement à ma construction de mes photos.

Seul le nombre de déclenchements
me permet de réagir sans même m'en apercevoir.
Mon œil est exercé, pourtant devant une scène, un paysage...
Je prends toujours plusieurs clichés.
Le choix définitif ne sera fait que
devant mon écran.

Une fois que je pense avoir assez rempli
de cartes mémoires. Je rentre chez moi.

Croyez-vous que je transfère de suite
le contenu de mes cartes sur mon micro ?

Le plaisir de photographier (2).1

En second lieu, le plaisir
de montrer ce que je vois.
Pour se faire, il faut construire.

Avant dans un labo, dans un endroit clos,
face à moi-même, je façonnais mes clichés.
Maintenant, chez moi, devant mon écran calibré,
avec des logiciels, je développe mes images.
Je construis une photographie.

Il m'a fallu acquérir des techniques.
Cette phase fut laborieuse.
Tant pour le labo que pour apprendre
à me servir de mes logiciels préférés.
Je me suis acheté un micro
juste avant de passer en numérique.

J'ai fait le grand saut vers le numérique
quand je n'ai plus trouvé de papier.
Notre façon de travailler dans un labo
est empirique. J'utilisais toujours la même pellicule,
le même révélateur, le même papier.

Un jour, je suis allée chez mon fournisseur.
Il n'avait qu'une seule boîte de papier,
Ilford (pour ne pas dire la marque)
arrêtait sa production.
D'autres papiers m'ont été présentés.
J'étais un peu perdue.

J'avais déjà réfléchi à la nécessité
de passer au numérique,
et à ce que cela entrainerait.
J'ai investi à mon rythme
dans un boîtier, des objectifs, un écran...

Une fois le minimum possédé
j'ai commencé, à apprendre vraiment.

Le plaisir de photographier (1)

En premier lieu, avoir le plaisir
de détenir un support
pour m'exprimer.
Photographier pour moi,
c'est montrer donc
c'est m'exprimer.

Un vendredi soir,
mon père est entré dans la maison
avec une boîte contenant un zénith.
Cet appareil était pour ma mère.
Je crois qu'elle ne s'en est jamais servi.

Naturellement, il s'est retrouvé entre mes mains.
J'ai appris avec lui à faire des photos.
Cela a duré une bonne dizaine d'années.
Le fait d'avoir pris la dernière photo de ma mère
m'a tellement bouleversée que
je ne voulais plus photographier.


Mon zénith m'a donné la possibilité
de traduire ma vision des choses.
Dès le début, j'ai acquis beaucoup de défauts.
Ma culture photographique m'a ouvert les yeux.
Voir et revoir des photographies dans des livres,
puis dans des expos, aiguisent l’œil.

Une rencontre avec A. (un passionné)
de multiple discussions, un nouveau boîtier
est arrivé entre mes mains un nikon F3.
A. m'a fait travailler la photographie
comme je ne l'avais encore jamais fait.

Je devais tout noter de mes séances de prise de vue.
Quel diaphragme, quelle ouverture
pour quel effet recherché ?
Je n'utilisais qu'un 50mm.
Sinon, je crois qu'il aurait fallu que
je commente mon choix du caillou.
Pour une photo que je pensais être bonne,
je devais lui expliquer ce que je voulais montrer,
et comment j'avais réussi à le retranscrire.
Maintenant, je travaille soit seule, soit avec B.
L'exigence de notre travail en commun
me permet de progresser.

La prise de vue est mon premier plaisir
lorsque je construis une photographie.
Le plaisir est aussi dans le fait que
quand le doigt appuie sur le déclencheur
rien ne peut présager qu'il s'agira d'une photographie
ou d'une banale image.

Martin Parr

Prononcez Martine Pare,
moi, je dis juste Martin Parr.
Il est un des photographes
que j'admire.
Hier soir, je suis allée à
Beaubourg pour l'écouter.
Il expliquait son travail.

Il parlait de ses livres sur
l'histoire de la photographie.
Son troisième tome sera présenté
au Bal en novembre.
Il donnait un nouvel éclairage
à ses collections.
Son travail présent était abordé.

Il a été invité à photographier
le quartier de la Goutte d'Or.
Ses photos y seront exposées
du mois d'avril au mois de juillet.

Cet entretien était très riche,
et très intéressant.
Mon livre dédicacé
alors que je m'interroge toujours
sur l'utilité d'une dédicace,
je suis repartie avec
plein d'idées. Et une fois
dans le métro, les yeux plongés
dans « Mélange des genres »

Tourisme parisien 5

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Tourisme parisien 4

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Tourisme parisien 3bis

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Tourisme parisien 3

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Léger traitement au palladium

Tourisme parisien 2

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léger traitement au palladium

Tourisme parisien 1

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À cette même époque

Depuis plusieurs années,
je vois le père Noël
je lui parle,
il m'est même arrivé
de déjeuner avec lui,
et de le prendre en photo bien sûr.

Cette année, j'aimerais juste y croire.

Depardon, le livre

J'ai adoré.
Il est beau,
Bien fait, une photographie
par page.

Le papier est très sensuel.

Depardon, je suis déçue

Si cette expo ne comporte
que trente-six photos.
Je suis déçue,
c'est trop peu.

Je viens de remanier les commentaires,
aujourd'hui 20 novembre 2010 à 19h38,
pour des raisons toutes personnelles.

Par contre, après réflexion,
ma déception n'est pas due
au seul nombre de photographies présentées,
mais à leur présentation, aussi.
Je me laisse le droit d'aimer ou non
une exposition fut-elle d'un artiste que j'admire.

Quand le hasard fait bien les choses

Je suis allée voir l'expo de Thibaut Cuisset.
Des paysages de campagne banale à souhait,
construction classique, rois ont attiré mon œil.
Il s'agit de paysages sous la neige.
Rien, quelques piquets de clôture,
quelques arbres nus, rien.
La fragilité et la nudité offerte
à notre vision des choses.
Une simplicité si effrayante que peu se risqueraient
à un tel exercice photographique sauf un maître
tel que Michael Kenna.

Ensuite, je voulais voir une expo
à l'institut néerlandais.
Rue de Seine devait m'y mener.
La devanture de l'agence Images de Fer
capte toute mon attention.
B. m'avait envoyé le lien.
Certains photographes représentés par cette galerie
nous intéressent.
J'entre les premières photos ne me disent rien.
Ce style ne me plait pas.
Des tirages sous plexiglas sont présents.
Je les reconnais, je les ai vus sur le site.
Là, en vrai, en grand, somptueux,
je continue ma visite; mais je reviens sur mes pas.
J'admire Centrale orange, mes yeux ont du mal à se détacher.

Je regarde le catalogue de la galerie.
Il y a des formats carrés que je n'ai pas vus.
Je demande, une femme me dit demandait à mon mari,
elle me le montre, il est en face de moi.
« Non, toutes mes photos ne sont pas encore là »
Alain Pras me montre et m'explique ses photos.
Quelques minutes de bonheur,
Il est débonnaire et accessible.
« Ma femme va prendre vos coordonnées,
vous serez au courant pour les nouvelles expos. »
Je suis sortie ravie, sur un petit nuage.

Mois de la photo

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C'est ma petite sélection
des expos que j'irai voir.
D'autres risquent aussi m'attirer.

Je suis allée au Bal

Nouveau lieu à Paris consacré
entièrement à la photographie documentaire.

J'ai connu cette impasse pourrie,
il valait mieux ne pas
s'y attarder la nuit venue.

Des pavés en verre éclairés
guident nos pas jusqu'à l'entrée.
J'ai aimé ce lieu dès que
j'ai poussé la porte.
Murs blancs, sols béton cirés gris ;
sobre et accueillant.

Les hôtes sont agréables,
la sensation d'être invité
nous fait comprendre que
nous nous y rendons pas par hasard.
Je ne vous parle même pas de l'expo.

Vous pouvez y aller
juste pour y prendre un verre,
goûter, les scones sont merveilleux accompagnés
de leur confiture de framboise.

À chacun sa méthode ( billet en priorité pour quelqu'un qui s'intéresse au sujet)

Suite aux billets de Mirovinben, et de Franck,
je me suis interrogée sur le traitement de mes prises de vues.
Je n'utilise que les RAW.
J'ai plusieurs cartes mémoire.
Je transporte ces RAW sur le bureau de mon micro,
grâce à un lecteur de cartes.
Je ne touche plus à la carte mémoire
tant que mes vues ne sont pas développées, au cas où.
Le dossier dans lequel mes RAW se trouvent
est nommé selon le sujet de la prise de vue,
et la date ( par exemple jam17102010).
Si sur la même carte, il y a plusieurs sujets,
je crée plusieurs dossiers, et je dispatcherai
mes RAW dans celui qui lui correspond.

J'importe ensuite dans LR.
Je crée un catalogue que j'identifie
de la même façon que le dossier dans lequel les RAW se trouvent.
Dans la bibliothèque de LR,
je commence mon travail de tri.
Toutes les vues qui ne me plaisent pas
sont détruites, du catalogue et du disque.
Je commence très rarement le développement
en suivant. il peut se passer plusieurs jours voire plusieurs semaines.

Quand je me décide, je ne développe mes photos,
une par une, jamais de traitement par lot.
Là encore, je détruis les vues qui me déplaisent.
Je travaille le RAW en couleur de manière
à ce que le résultat coïncide à ce que je pense avoir vu.
Il m'arrive de basculer en n&b.
Selon le rendu que je souhaite,
j'emploie LR ou je joue aussi avec CS4,
où j'ai le pluging adéquat.
Une fois le résultat final obtenu,
j'enregistre un JPEG à la taille,
et à la résolution dont j'ai besoin.

Pour finir, je sauvegarde,
avant je gravais même. Mais maintenant
que j'ai trois disques durs externes,
je ne le fais plus. Mes trois DD externes
s'appellent rouge, rouge vif, et rouge foncé.
Sur le premier, je ne place que mes RAW.
Sur les deux autres, j'exporte le catalogue de LR.
Par fainéantise, j'enregistre aussi les PSD que j'ai du générer,
pour ne pas avoir à les refaire,et le JPEG que j'ai obtenu
soit pour ma galerie ou autre.
Je synchronise les deux DD pour achever ma sauvegarde.
À ce moment-là, je formate ma ou mes cartes mémoire utilisées,
et je les re-range dans mon sac photo.

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