Mot-clé - cuisine

Fil des billets - Fil des commentaires

Ma compote de potimarron

Commencez par vous procurer
des compresses stériles, de l'élastoplast,
un désinfectant et des ciseaux.
Ensuite, vous pouvez commencer à
découper votre potimarron en deux.
Enlevez les graines.
Découpez chaque moitié en tranches de 2 ou 3 cm.
Commence maintenant le plus dangereux,
avec un couteau bien affuté,%% vous devez pelez les tranches, sans y laissez un bout de doigt.
Une fois cette opération accomplie,
vos petites minines intactes,
sinon vous pouvez m'envoyer un mail
pour que je vous explique comment
faire un pansement vitesse grand V
avec le matériel que
vous deviez obtenir en premier.
Mais je m'égare.

Les belles tranches, bien épluchées vont être
transformées en petits dés.
Moi, j'aime qu'ils soient les plus petits possible.
Vous pouvez faire une pause.
Dans un faitout, grande casserole, marmite,
récipient assez grand pour recueillir vos petits dés.
Recouvrez le fond d'huile d'olive.
Vous pouvez tester avec une autre huile.
Y déposez délicatement vos petits dés
si amoureusement découpés
pour les personnes qui ont dû passer
par l'étape pansement, c'est pareil.

Faites revenir les dés en touillant
avec une cuillère en bois,
ça ne change pas le gout,
c'est pour le style,
si vous possédez une toque de chef,
vous pouvez la mettre, aussi.
Une fois vos petits dés revenus,
pour ne pas qu'ils attachent,%% mouillez les avec un verre d'eau.
Ne faites pas comme moi,
à ce stade, ne vous mettez pas
devant une série palpitante,
sinon vous risquez avoir le pouce coupé
et la compote cramée,
et une bonne dose de frustration sur l'estomac.
Oui, c'est du vécu.

C'est cuit quand la compote est onctueuse.
Juste avant ce stade,
il vous faut saler selon votre goût,
et saupoudrer avec du cumin.
Une petite cuillère rase suffit.
Touillez, pour bien mélanger.
Éteignez le feu, et recouvrez votre récipient
pour quelques minutes.

Cette compote, comme toutes les compotes,
peut se manger chaude ou froide.

Réitérer

Maintenant que mon pouce est guéri,
je vais pouvoir refaire
de la compote de potimarron.

Un potimarron a cru avoir ma peau

pouce.jpg

Je suis quand même
arrivée à le « compoter ».
Aujourd'hui, il a disparu.

Ma pâte d'haricots rouges

Ce que je cherche,
c'est mettre moins de sucre que
dans la recette originale.

Pour ce faire, j'utilise de la stévia.
Mais celle-ci laisse un goût
parfois déplaisant de réglisse.

Pour mon dernier essai,
j'ai mis 100G de sucre pour
200g d'azukis et une petite cuillère
très rase de stévia.

Pour mon prochain essai,
je vais diminuer le sucre de 10 ou 20g
selon mon humeur.

Azuki

Haricot rouge, dans un magasin japonais,
et 8€25 les 200g.
Soja rouge, dans un magasin chonois,
et 1€75 les 400g.

Quenelle

Arriver à mon âge pour m'apercevoir
que je n'aime pas les quenelles.

Une vieille histoire traine dans la famille.
Mon père, quand ma mère nous servait des quenelles,
racontait toujours que
c'était les vieux de Boscamnant¹
qui les prémachaient
avec leurs gencives édentées.
Il joignait le geste à la parole.

C'est quand même le seul plat
qu'il nous permettait de ne pas manger !


1 : quand j'étais enfant, c'était un hospice
pour les vieux. Maintenant, ça a bien changé.

Faut-il que je m'inquiète

Quand une hétérote m'offre
un fromage en forme de cœur ?

Je dois tout faire

Trouver les cèpes;
les ramasser;
les nettoyer;
les cuisiner (pour la première fois);
et les déguster.

Aide-mémoire

Me rappeler de ne pas regarder
NCIS en mangeant.

Brève de restaurant italien.1

« Tu parles trop comme une machine à coudre. »

Fruits et légumes.5

2011-10-07_19.58.42.jpg

Fruits et légumes.4

2011-10-07_19.57.46.jpg

Fruits et légumes.3

2011-10-07_19.57.39.jpg

Elle me surveille quand j'ose cuisiner

2011-06-22_09.32.59.jpg


ce n'est pas net et c'est un peu grillé car ce n'est pas fait avec un « vrai appareil photo » mais une application sur mon smartphone.

Ce n'est pas pour cuisiner

Je vais m'acheter
un sac de petits pois surgelés.
Je cherche le moins cher.

Ce qui a étonné,
c'est quand,
j'ai donné comme explication,
c'est pour mon pied.

Brève de cuisinier

« Je vais faire cuire de l'eau. »

Pique-nique

Hier soir, après avoir tourné, viré, téléphoné
j'ai enfin retrouvé la bande de Paris Carnet.

Devant à un bôbô de bœuf,
pour ma part, d'autres se sont laissés aller
à des plats plus exotiques;
vu le beau temps et la chaleur ambiante,
une envie de pique-nique naquit.

La date retenue est le 24 avril,
où: sur l'île de Charentonneau,
comment: en bateau, grâce à Voguéo.

Légumes

« Ça fait un mois que je n'ai pas mangé de légumes.
Ha, non la semaine dernière, j'ai mangé des patates. »

La soupe de boudin

Dans mon village, en hiver,
il était coutume de tuer le cochon.
Beaucoup de famille s'adonnait à ce rite.
Enfant quand je voyais arriver celui
qui allait égorger la bête,
Je partais me cacher et me boucher les oreilles.
J'ai encore dans la tête ce bruit.
Quand tout devenait calme,
je sortais.

Je ne m'approchais pas tout de suite,
je voulais être sûre qu'il était bien mort,
suspendu par les pattes de derrière,
et le ventre ouvert, plus aucune goutte de sang
ne s'échappant encore.
Mes souvenirs de cette phase sont flous,
et je préfère qu'il en soit ainsi.

Mamie ( mon arrière-grand-mère),
et madame C. aidaient ma mère pour la cuisine.
Ce n'est pas le tout d'avoir des côtes de porc, des rôtis.
Il y a aussi les saucisses... Voraces, nous piquions
dans l'énorme plat en terre, de la chair (à saucisse)
pour la goûter. Plus tard, j'ai même soufflé dans les boyaux,
un délice à cette époque, un écœurement maintenant,
rien que d'y penser. Les goûts changent.

Il y a cette fameuse soupe de boudins.
Seules celles de ma mère, et de madame C.
étaient délicieuses. En fait, je crois que c'est cette dernière
qui a appris à ma mère à la faire.
Pour la préparer, les femmes épluchaient
les légumes, mettaient à tremper les mongettes...
Le feu dans la cheminée est entretenu.
Oui, la soupe de boudin ne se cuit que dans une marmite en fonte, sur un trépied mis dans la cheminée.

La soupe prenait forme.
Choux, carottes, les 4 épices, sel, poivre....
Les boudins délicatement déposés.
Une fois cuits, ils sont retirés.
Cette eau de cuisson constitue la base de cette soupe.
La recette exacte m'est inconnue,
Le sang est versé, plus on en met
plus la soupe est noire et épaisse.
Nous l'aimons comme cela dans la famille.
Dans l'après-midi, nous devons aller inviter les voisins,
pour venir le soir chercher de la soupe.

Le soir venu, les voisins arrivent avec leurs soupières,
le faitout, le pot au lait...
Ma mère sert la soupe.
Sa fierté, elle offre son trésor.
Nous, nous savons que sa soupe est la meilleure du village.
Ma mère n'a aucune concurrente en ce domaine.
La soirée se déroule au rythme des récipients remplis.
Chacun rentre chez lui avec assez de soupe sa famille.
Le calme fait place au défilé des voisins.
Nous mettons le couvert, nous aussi nous mangeons
de la soupe ce soir.

Qui l'eut cru

Qu'un jour, j'innoverais en cuisine.
J'avais décidé de me faire un cake.


J'avais du thon, mais plus d'olives,
mais une boîte de pulpe de tomate,
mon cake est donc un mélange des deux.

J'ai mis :
50 g de farine de blé
50 g de farine de blé complet
50 g de maïzena

1 sachet de levure
3 œufs
300 g de thon
400 g de pulpe de tomate en dé
1 cuillère à café de curry.

J'ai touillé tout ça,
j'ai mis délicatement mon " appareil "
dans un moule chemisé,
environ quarante minutes au four à 180°.

- page 5 de 6 -