Oui, j’aimerais
être écervelée,
aujourd’hui.
Huluberlue
Par Cunégonde le dimanche 15 novembre 2015, 08:44 - Mes grands chocs
Par Cunégonde le dimanche 15 novembre 2015, 08:44 - Mes grands chocs
Oui, j’aimerais
être écervelée,
aujourd’hui.
Par Cunégonde le dimanche 8 novembre 2015, 12:58 - piscine
Comme tout le monde le sait, ici,
je ne suis pas autodicdate en natation.
Loin de là !
Ce matin, je suis allée à la piscine,
comme beaucoup de dimanche matin.
L’eau du grand bain 28° est, très souvent,
trop froide pour moi.
J’ai de plus remarqué que l’eau froide
me stresse, ma respiration s’en ressent.
Je me crispe, et j’ai beaucoup
de mal à souffler la tête sous l’eau.
Je finis ma longueur essouflée.
Je suis donc obligée de reprendre mon souffle
en bout de ligne, donc avoir froid.
Je ne sais pas comment régler ce problème
qui perdure dès que j’ai trop froid,
dans l’eau. D’ou mon attrait pour
les petits bains.
Par Cunégonde le mardi 27 octobre 2015, 10:45 - Mes grands chocs
Est-il ostentatoire de dire que
je suis profondément touchée
par la castatrophe de Petit Palais ?
Noyée dans mes émotions,
je ressens encore plus
mon apparentance à mon village.
Par Cunégonde le samedi 5 septembre 2015, 20:40 - Mes grands chocs
Rentrer dans mon village,
pour y accompagner une dernière fois,
mon frère.
Nous n’étions plus proches.
La mort de ma mère avait dissout
la fratrie.
La vie a fait le reste.
Ce qui nous restait de l’enfance aussi.
J’avais 9 ans de différence
avec lui.
Trop peu de souvenirs d’enfance où
il était présent, puisqu’il était peu à la maison.
Il m’a appris à siffler.
Il a fabriqué des lunettes
comme les miennes
à ma poupée du moment.
Il est mon frère.
Par Cunégonde le jeudi 3 septembre 2015, 07:08 - Mes grands chocs
J’y suis confrontée.
J’ai appris, jeune
qu’elle faisait partie
du cycle de la vie.
Mai cela est toujours aussi
douloureux.
Par Cunégonde le jeudi 13 août 2015, 07:12 - Mes grands chocs
Elles sont arrivées un jour sans crier gare.
J’avais 9 ans.
Je ne comprenais pas pourquoi
j’avais une tache de sang dans ma culotte,
ni pourquoi Nanou (ma sœur qui a un an de plus que moi)
n’avait pas eu ça.
Une injustice.
S’en est suivi les seins, les soutiens-gorges, les migraines
que des trucs de filles qui
ne me plaisent toujours pas.
J’ai toujours les seins, les soutiens-gorges,
de temps en temps les migraines.
Je n’ai plus mes règles depuis 4 mois.
Elles partent comme elles arrivent.
C’est aussi perturbant.
J’ai à la place des sueurs nocturnes,
avec tout le questionnement qui va avec.
Il ne me manquait plus que ça.
Vu ce que j’ai lu,
On ne se débarrasse pas
des sueurs nocturnes facilement.
À la Marche des fiertés (pas cette année)
sur une pancarte était écrit
« je fais ce que je veux de mon corps. »
J’ai plutôt la sensation que
mon corps se joue de moi,
que je dois m’adapter pour
vivre au mieux les événements
qui caractérisent ce cap.
Par Cunégonde le lundi 27 juillet 2015, 07:48 - Mes grands chocs
Est-ce qu’à partir d’un certain âge
on a mal partout ?
Parce que là, j’en ai marre,
les dents, le pied gauche,
et depuis hier les reins.
Par Cunégonde le lundi 13 juillet 2015, 13:00 - piscine
Non, on ne se noie pas facilement.
Je me suis rendue,
pour la première fois,
à la piscine Édouard Pailleron.
Quand j’ai vu le panneau :
bassin sportif. Je me suis dit que :
j’allais commencer par là.
Des petits escaliers, avec des rampes
en fer forgé mènent au bassin sportif.
Des jeunes filles sont assises, et
discutent sur les marches.
J’emprunte ces marches,
Je me mets à l’eau.
Je n’ai pas pied.
Je dois remonter,
sortir la tête de l’eau.
Respirer.
Réaliser que je suis dans le grand bain.
J’ai quitté le bassin sportif.
Je suis restée dans le bassin ludique.
Par Cunégonde le dimanche 12 juillet 2015, 13:05 - Mes grandes interrogations
Ma sœur s’est fait opérer d’un cancer.
J’ai réalisé qu’elle pouvait mourir.
Qu’est-ce qui peut me faire peur à ce point ?
Je sais que tout vivant est voué à mourir.
La mort d’un proche me renvoie
à la douleur du deuil.
Est-ce que c’est la peur
de ressentir à nouveau
une telle douleur
qui m’effraie ?
La peur de perdre ma sœur?
Je suis à un âge où
la mort risque d’être présente
de plus en plus.
Quand ma mère est morte,
j’ai compris que la mort faisait
partie de la vie.
Pourquoi ne pas l’accepter, alors ?
À chaque mort qui me touche,
une infime partie de moi meurt.
Est-ce que c’est qui cela qui me fait peur ?
…
Par Cunégonde le lundi 15 juin 2015, 07:35 - Mes grands chocs
Reconstruire pour rêver
à nouveau.
Par Cunégonde le mercredi 27 mai 2015, 07:02 - Mes grands chocs
L’homme étant ce qu’il est,
je crains que cela perdure
jusqu’à la fin des temps.
Par Cunégonde le lundi 27 avril 2015, 09:03 - Mes grands chocs
Qu’on lui paie une voiture
avec chauffeur.
Elle en a déjà une !
Mais qu’est-ce qu’ils déconnent
ces patrons ?
Un qui refait son bureau
au prix d’une maison ( en province),
l’autre qui a des frais de taxis plus important
que ce que je déclare pour 2014.
Par Cunégonde le jeudi 23 avril 2015, 07:03 - piscine
Dans les 2 piscines où
je me rends le soir,
les casiers sont à codes.
Je mets toujours le même,
mais une fois je ne me souvenais que
des 2 derniers chiffres qui
constituent le numéro du casier.
C’était le 7 et le 4, dans cet ordre-là.
J’ai tenté d’ouvrir quelques casiers dont
le numéro finissait par 74.
Un clic m’a averti quand j’ai trouvé
le bon, soulagée, je fus.
Dans la piscine où je prends des cours.
Il faut une pièce d’un euro ou
des jetons comme pour les caddies
de supermarché. J’ai, soit des jetons
avec le logo de ma boite,
soit un avec le logo du syncidat où
je suis encartée.
Par Cunégonde le vendredi 17 avril 2015, 07:18 - Mes grandes interrogations
Mais pourquoi mes 2 dernières manageuses
sont-elles démoniaques ?
Comment trouver une stratégie pour
ne pas me faire dévorer ?
J’essaie de ne pas m’emporter
de rester lisse.
Me connaissant, je ne suis pas sûre
que cela dure.
Par Cunégonde le samedi 21 mars 2015, 07:40 - Mes grands chocs
Je me suis retrouvée nez à nez
avec un soldat du dispositif vigipirate.
J’avais les yeux rivés sur o+ inscrit sur sa veste.
Il est vrai qu’ils peuvent être blessés
n’importe quand, n’importe où,
même sous nos yeux.
Par Cunégonde le mardi 10 mars 2015, 07:58 - Mes grands chocs
Quand j’ai commencé à travailler
de nuit à Bordeaux, je n’y arrivais pas
tous les jours. Je n’arrivais pas à dormir.
Je me répétais ce que Florence Arthaud
avait dit lors d’une interview :
les gens courageux c’est ceux qui
se lèvent tous les jours pour aller travailler.
J’enfourchais ma mobylette et j’y allais.
Par Cunégonde le mercredi 4 mars 2015, 07:12 - Mes grands chocs
Elle en a versé cette petite fille
quand elle n’a plus trouvé
son goûter.
Sa mère m’a raconté
à l’école, il y a un voleur,
de goûter !
Par Cunégonde le dimanche 1 mars 2015, 07:06 - Mes grands chocs
On l’a touché du doigt
le 7 janvier 2015.
On l’a revu le 14 février à Copenhague.
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