Nous allons prendre un dessert
dans une patisserie portugaise.
2 hommes entrent en même temps,
dont un avec des béquilles.
Le monsieur avec les béquilles
s’assoit puis quand
je m’installe, il change de place.
Il va à table du monsieur
avec qui il est rentré.
Nous avons tous cru
qu’ils étaient ensemble,
sauf une cliente installée plus loin.
Quand le monsieur, sans béquilles,
s’est levé pour aller commander.
Le monsieur avec les béquilles s’est levé
tranquillement et a pris un sac à dos.
J’ai cru que c’était le sien,
j’ai rien dit,
j’ai pensé qu’il était bien embêté
entre les béquilles et le sac à dos.
Une cliente a crié : “le sac à dos”.
Le monsieur, sans les béquilles
à qui le sac à dos appartenait,
est sorti en courant suivi par la serveuse.
Une dame du quartier est arrivée,
elle nous a raconté que
la serveuse avait plaqué, contre un mur,
le voleur.
Le monsieur sans béquilles
qui venait d’être volé
est revenu avec le sac à dos.
Le voleur, l’homme aux béquilles,
a eu le temps
de lui prendre son argent.
Les patissiers portugais ont offert à manger au monsieur sans béquilles.
Les autres clients et nous les avons remerciés
et applaudi la serveuse.
Je pense que je n’aurai jamais eu
son courage