Les ptites banalités de Cunégonde

Un ami m'envoie un lien vers un article
qui relate la mort d'un homme où nous vivons.
Pour lui, cela prend des proportions qui me dépassent.
Pour moi, il s'agit d'un fait divers.
Ce qui se passe en Syrie me choque plus.
Pour lui sa phére privée est atteinte,
pas pour moi.

Notre divergence vient du fait qu'il ne connait
l'insécurité que par la télé et les journaux.
Pour ma part, je travaille dans un monde où,
pour certains, la vie humaine n'a pas de valeur.

Je ne porte pas de jugement,
j'énonce juste nos différences
de vision du monde.

À Doel, en Belgique, des fissures ont été découvertes,
sur la cuve même des réacteurs nucléaires.

Évidemment, des contrôles ont été faits en France.
Rien n'a été trouvé.
Cela ne m'a pas étonnée.
Il ne faut pas oublier que nous sommes
dans un pays qui a été contourné
par le nuage de Tchernobyl.

Droit de réponse

je n'aurais pas pu continuer
l’athlétisme si j'avais dû
être aussi dévêtue.

Les nageuses sont en combinaison,
les athlètes en maillot de bain.

Ont-elles plus d'abdos à montrer ?

Je regardais la gymnastique féminine.
Leur vêtement me fit penser à un maillot
de bain à manches longues, à paillettes.

cette discipline m'a toujours impressionnée.

J'ai aimé le résultat,
mais pas du tout la combinaison
des nageuses.

J'adore le chapeau des cavalières.
Leur assiette est sexy.

Le bleu sombre des judokates
est moins seyant.

Arriver à mon âge pour m'apercevoir
que je n'aime pas les quenelles.

Une vieille histoire traine dans la famille.
Mon père, quand ma mère nous servait des quenelles,
racontait toujours que
c'était les vieux de Boscamnant¹
qui les prémachaient
avec leurs gencives édentées.
Il joignait le geste à la parole.

C'est quand même le seul plat
qu'il nous permettait de ne pas manger !


1 : quand j'étais enfant, c'était un hospice
pour les vieux. Maintenant, ça a bien changé.

Un jeune couple, à côté de moi,
se demande qui a pu « refiler » ça à l'autre.
La jeune femme explique à son futur époux
qu'elle espère que c'est lui.
D'après la conversation, il n'a pas encore fait le test
(obligatoire pour le mariage).

Le raisonnement de la jeune femme se tient.
Si ce n'est pas lui,
elle va devoir contacter ses ex.

Je suis partie, en leur souhaitant
silencieusement bon courage
dans la gestion de leurs ex.

Suite à un billet d'Otir,
je me suis interrogée sur les couleurs
que pourraient prendre
ces mêmes émotions pour moi.

La colère est rouge.
La jalousie si je devais l'éprouver serait pourpre.
Je suis écarlate lors d'une crise de rage.
Pour la peur, je pense à blanc,
car lorsque j'ai peur, je suis paralysée.
Je ne sais pas retenir une explosion,
j'éprouve soit de la colère, soit de la rage.

Pour le calme revenu,
que je nommerai la paix intérieure,
je lui attribuerai
un joli bleu ciel calme.

Et vous, vos couleurs ?