Partir au lieu de mourir
Par Cunégonde le samedi 13 juillet 2019, 07:03 - Mes grandes réflexions - Lien permanent
Je n’aime pas du tout
qu’on emploie me verbe partir
à la place du verbe mourir.
Quand on me dit que quelqu’un est parti,
je me demande toujours où.
Commentaires
Ah ? C’est l’inverse pour moi. Même si j’ignore le “où” et pense qu’il n’y a pas de réponse à la question. Probablement nulle part.
Et puis on dit aussi “partir c’est mourir un peu”. Phrase que tu n’aimes peut-être pas non plus… ?
Partir peut-être un re-nouveau, aussi
D’accord avec mirovinben… pour ma part les êtres aimés qui ne sont plus de ce monde, le sont encore pour moi au travers de leurs histoires et j’ai l’impression qu’ils ne sont que partis. Ça reste très personnel bien sûr mais je suis capable de les imaginer et même de ressentir les parfums….
Je crois que les morts sont là tant que l’on pense à eux. Ils ne sont plus quand on ne peut plus les nommer, ne plus penser à eux. Ce qui pose le problème de mémoire. Par exemple, je ne connais pas l’arrière-grand-mère de mon arrière grand-mère. Par contre, l’histoire me fait me souvenir des horreurs d’Hitler.
D’accord avec mirovinben et Obni … il m’arrive non seulement de les imaginer mais de parler à ceux qui sont encore si proches, seulement partis pas bien loin