Notre lieu de naissance

Là où nous naissons nous marque
autant que la famille
dans laquelle nous venons au monde.
Souvent, j’ai remarqué que
le fait d’être rural ou urbain
ne nous forge pas à vie de la même manière.

Dans mon village de moins 500 habitants,
où tout le monde se connait.
Nous sommes élevés
différemment qu’en ville.
Entourés de terres;
de bois; d’étang,
nous n’avons pas, non plus,
les mêmes activités,
que cernés de béton.

Cela a tendance à changer.
Mais l’accès à la culture n’est pas non plus le même .
Pas de musée; pas de théâtre;
pas de cinéma. La lecture est là.
Je me souviens d’un voyage scolaire à Paris.
Les Parisiens font l’inverse,
des classes vertes.

Je pense que ma façon de concevoir
le monde est dû à ma situation de villageoise.
À l’heure actuelle, je dirais que je suis
une néo-urbaine comme certains
sont des néo-ruraux.
Pourtant ma vision des choses dans la capitale
est toujours dictée par l’appréhension du monde
que j’ai acquis dans ma vie au village.
Je le ressens beaucoup plus dans mon nouvel appartement.
Ma vue principale n’est plus des arbres comme avant.
Les éléments naturels sont gommés en ville.

Commentaires

1. Le jeudi 6 mars 2014, 08:51 par mirovinben

Mon parcours de vie est quasiment symétrique (inversé) au tien : en ayant vécu longtemps en ville et loin de mes racines (que j'ai un peu beaucoup quasiment perdues de vue) et en découvrant une sorte de vie à la campagne, en périphérie d'une petite agglomération.

Ce qui explique mes encore-enthousiasmes et mes encore-émerveillements face à une nature plus ou moins domestiquée mais proche de moi où je vis depuis une bonne dizaine d'années.

Je suis un néo-rural.
Sans aucun regret.

2. Le jeudi 6 mars 2014, 12:26 par samantdi

Je partage tout à fait ton avis ... Mais moi depuis la mort de ma mère, j'ai beaucoup de mal à revenir dans mon village et quand j'y vais, je n'y reste que quelques heures...

3. Le jeudi 6 mars 2014, 17:23 par Anthom

Je ne sais pas trop, cela me paraît un peu plus compliqué pour moi...je suis née en ville, d'une mère très "citadine" et d'un père revendiquant ses attaches à la terre, mais citadin dans l'âme malgré tout.
J'ai vécu ma vie professionnelle depuis la toute petite ville jusqu'à la périphérie "rurbaine" de Lyon, attachée profondément à la ville proche, mais ayant choisi de jeter l'ancre au milieu des vergers ...
Libérée des obligations professionnelles, je suis revenue dans la campagne où mes parents avaient établi leur second nid et c'est là que sont mes vraies attaches. Je ne me verrais pas vivre ailleurs aujourd'hui!

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