Important ou pas
Par Cunégonde le jeudi 26 avril 2012, 09:13 - Mes grandes découvertes - Lien permanent
Je fais, certainement, à tord
confiance à ma mémoire pour savoir
ce qui est important ou pas.
Je pars du principe que
ce que j'oublie n'est pas important.
Et que ce que je mémorise, si.
Pourtant j'aurais bien aimé
ne pas mémoriser un certain traumatisme.
La mémoire est un bon filtre aléatoire.
Même si face à certains évênements,
l'oubli m'aurait été préférable.
Commentaires
Tout cow-boy te dira que la souffrance est sur la mémoire comme un fer chauffé à blanc sur le cuir d'un bovidé. Ça laisse des traces.
Et vu que j'oublie parfois des choses a priori importantes mais pas douloureuses, je crains de ne pas pouvoir considérer la mémoire, ma mémoire, comme un outil fiable. D'autant que le cerveau manipule (à notre insu ?) cette mémoire en remodelant certains souvenirs. Voir même en en inventant.
Donc je ne lui fait pas confiance.
Alors que moi si, c'est ça qui est rigolo :-)
Pour la mémoire, je ressemble plutôt â Franck qu'à toi.
D'autre part, je connais peu de cow boy :-)
Tu penses que notre cerveau, nous manipule à notre insu ?
Explique moi tout ça. Cela devient croustillant.
Histoire courte et anodine, souvenir ancien (j'avais 16 ans) :
Mon père trouve que ça pue dans la voiture et exige que nous vérifions l'état de nos semelles : propres. Fouille de la voiture. Fromage qui avait glissé sous un siège et faisandait depuis un moment.
Moi me souvenant d'un munster (nous habitions Épinal à l'époque et mon père avait alors pour boulot d'inspecter les bureaux de poste vosgiens. Il ramenait parfois du fromage de ses tournées).
Conversation récente avec mon frère autour de nos souvenirs d'enfance : il a assuré qu'il s’agissait d'un banal "Caprice des Dieux" oublié au retour d'un pique-nique. Réflexion faite, c'est lui qui a raison malgré son âge à l'époque (12 ans). Je fais confiance en sa mémoire, pas en la mienne.
Pourquoi j'ai transformé un fromage plutôt banal et industriel en munster fermier ? Mystère !
Je sens que Miro et moi allons avoir une sorte de... guerre de clochers. Pour commencer, le fromage fermier, seulement dans tes rêves et tes souvenirs, Mirovinben! Le munster comme les autres est devenu industriel, ou alors faut se lever tôt le matin... Quant au caprice (là, c'est chez moi), à l'époque il n'était pas si banal que ça. Je te mets au défit de me trouver un fromage plus ancien que le caprice et ayant le même goût que le caprice de l'époque. Bon, mais c'est sans rancune ;-)
Héhé... Mon histoire date de 1967.
J'ai souvenir (!) de balades dans le massif des Vosges, vers le Ballon d'Alsace avec des fermes qui proposaient munster frais et lard fumé à déguster sur place ou à emporter. Quant au Caprice, je pose un joker : ça fait longtemps que je n'en ai pas mangé.
Discutez sans moi, j'ai oulié quelque chose.
Cunég, tu peux vaquer à tes occupations, j'ai encore un mot à dire à Miro.
Je me doutais que ton histoire ne datait pas d'hier, mais là, ça me laisse coite: 67, année de ma naissance :-)
Cunégonde, tu as sans doute oublié que tu avais l'impression que ça allait devenir croustillant... C'est ballot si on cause "fromage". Surtout pas gratiné.
Ou alors ce qu'on raconte fait partie des choses sans importances donc oubliables. C'est vexant car le fromage est un élément important de mes repas. Et je suis inquiet/frustré quand il y a moins de 4 sortes différentes.
C&C, :-)
Je m'attendais à des histoires de manipulations contre notre volonté, et je me retrouve avec des histoires de fromage.
Ce soir, si je me souviens bien, c'était pour moi, fromage de chèvre.
Entre manipulation et petits arrangements, ton cerveau pourrait bien t'échapper ,-)
Tu verras quand tu auras mon âge :-)
Il reste du munster fermier ! Je l'achète sur place. Il se vend d'ailleurs à différents stades de maturation. Mais il ne peut sûrement pas voyager très loin en bon état, c'est pourquoi tu n'en trouves pas chez toi C !