Juste ça
Par Cunégonde le lundi 16 avril 2012, 08:30 - Mes grandes réflexions - Lien permanent
Oui, il y a des jours, où
il faut se contenter que
du fait d'aller bien.
La discussion continue ailleurs
URL de rétrolien : https://www.banalitescunegonde.fr/trackback/677
Commentaires
Le bonheur c'est l'absence de malheur.
Un peu comme ce que dit Jules Renard (ou Jacques Prévert ou André Gide ou Sacha Guitry voir Louis Aragon ou Paul Eluard ou...) : "On reconnait le bonheur au bruit qu'il fait en partant."
Je ne crois pas que le bonheur soit l'absence de malheur. Entre les deux, il existe une banallité à laquelle nous ne faisons pas attention qui m'intéresse. Tu ne peux quand même pas dire tous les jours que tu es heureux ou malheureux, si ?
C'est vrai qu'il est plus facile de définir le malheur que le bonheur!
Souvent que, au fil de la journée, mon Homme à moi me demande:"Tu es heureuse?".
Cela veut dire "Là, maintenant, tout de suite, tu es bien dans ta tête?" Et je crois que, lorsqu'on a, à plusieurs reprises, frôlé le malheur, ces petits moments où l'on est "bien dans sa tête" sont importants!
Pour moi, pas de mystère, je suis heureuse quand j'aime et que je suis aimée. Depuis quelque semaines je me pose la question presque tous les jours et la réponse est non, je ne suis plus heureuse. Je me demande si je suis capable de me rendre heureuse seule.
Je suis trop souvent encombré de mauvaises pensées qui me pourrissent l'entendement pour ne pas apprécier les rares moments où je ne pense à rien de négatif.
Mais pourquoi voulez vous être 5out le temps heureux ?
Je ne crois pas que la viecsoit faite ainsi. Et le bonheur deviendrait banal. la vie (pour moi) n'est pason plus manichéenne. Il ne s'agit pas d'être heureux ou malheur, il y a tout un panel pour définir comment nous sommes.
Aujourd'hui, je suis « juste » bien, c'est tout et je savoure quand je serai heureuse, je dégusterai.
Hé... on ne fait que causer...
J'ai extrapolé ton propos. Pardon. D'ailleurs tu n'as pas utilisé les mots "heureux" et "bonheur" dans ton billet. Esprit d'escalier, toussa... C'est parce que pour moi, inquiet de tout, agacé d'un rien et trop pessimiste, être "juste bien" peut suffire à mon "bonheur".
Mais, je te l'accorde, le bonheur, petit ou grand, est suffisamment rare pour ne pas le louper (toute la difficulté est là et rejoint ce que je disait en #1) et pour le déguster à fond quand il survient.
«Mais pourquoi voulez vous être 5out le temps heureux ?», demandes-tu. Je ne savais pas qu'on pouvait ne pas vouloir être heureux tout le temps. Je ne vois pas non plus comment le bonheur peut devenir banal. Et puis tu dis «il y a des jours il faut SE CONTENTER», donc ce n'est pas si bien que ça d'«être juste bien». Moi je veux le meilleur de la vie et ça signifie, pour moi, être bien tout le temps.
En portugais, il y a 2 verbes être, un pour parler des états permanents, un pour parler des état passagers. Ça rend service.
J'ai une théorie, si le meilleur de vient la règle, il devient banal; si le bonheur est de mise tout le temps, il devient banal; si le malheur est toujours présent, il devient banal. Je crois que le bonheur ou le malheur ne doivent pas être banals pour pouvoir les savourer.
Ta théorie ne me séduit pas. Je n'ai pas eu besoin que ça aille mal pour savoir que j'avais été heureuse et pour avoir apprécié mon bonheur. Je ne me fatigue pas de la banalité quand elle est bonne.
Comme C&C, si y'a pas d'amour, y'a pas de grand bonheur. Je demande pas grand chose à part ça. Et puis pour avoir connu le malheur, rien que le fait qu'il ne soit pas là, je suis heureuse. Ce n'est pas que je veuille être heureuse. C'est comme ça, c'est tout. Etre heureux, finalement, c'est ne pas être malheureux. Entre les deux, je ne vois pas grand chose.