Le plaisir de photographier (2).1
Par Cunégonde le mardi 22 février 2011, 09:09 - Mes grandes réflexions - Lien permanent
En second lieu, le plaisir
de montrer ce que je vois.
Pour se faire, il faut construire.
Avant dans un labo, dans un endroit clos,
face à moi-même, je façonnais mes clichés.
Maintenant, chez moi, devant mon écran calibré,
avec des logiciels, je développe mes images.
Je construis une photographie.
Il m'a fallu acquérir des techniques.
Cette phase fut laborieuse.
Tant pour le labo que pour apprendre
à me servir de mes logiciels préférés.
Je me suis acheté un micro
juste avant de passer en numérique.
J'ai fait le grand saut vers le numérique
quand je n'ai plus trouvé de papier.
Notre façon de travailler dans un labo
est empirique. J'utilisais toujours la même pellicule,
le même révélateur, le même papier.
Un jour, je suis allée chez mon fournisseur.
Il n'avait qu'une seule boîte de papier,
Ilford (pour ne pas dire la marque)
arrêtait sa production.
D'autres papiers m'ont été présentés.
J'étais un peu perdue.
J'avais déjà réfléchi à la nécessité
de passer au numérique,
et à ce que cela entrainerait.
J'ai investi à mon rythme
dans un boîtier, des objectifs, un écran...
Une fois le minimum possédé
j'ai commencé, à apprendre vraiment.
Commentaires
J'ai lu avec attention et comme d'hab ce billet ainsi que le précédent. Mon absence de commentaire ne signifie pas une absence d'intérêt. Au contraire.
J'ai tenté le développement/tirage à une époque. Le côté chimie et les aléas dus à l'usure des produits m'ont un peu rebuté. Depuis et avec l'arrivée du numérique, c'est autrement plus agréable.
Même que bon nombre de mes photos sont prises en tenant compte des post-traitements que je pourrais appliquer ensuite. Surtout côté recadrage : je cadre souvent un chouïa plus large.
Comment fais-tu pour savoir à l'avance ce que sera ton post-traitement ? Je cadre tellement serré que le recadrage n'existe chez moi que quand je n'ai pas pu faire autrement. Par exemple quand je fais des photos aux jam-sessions où je vais. J'essaie au maximum de composer mon cliché lors de la prise de vue. Ce que ne m'empêche pas quelques fois de me demander ce que j'ai bien fichu quand j'avais l’œil collé au viseur.