Mes mamies révolutionnaires
Par Cunégonde le mardi 19 octobre 2010, 00:44 - Sans - Lien permanent
Leur conversation m'enchanta.
Elles parlaient des grèves et des retraites.
Elles raillaient ce gouvernement de « salauds ».
Si c'était elles qui menaient le mouvement,
elles bloqueraient le pays.
Un camion en travers de chaque route,
tout le monde en marche vers l'Élysée,
et « il » verrait bien que le monde est dans la rue.
« Il » ne pourrait pas encore dire
qu'il y a de moins en moins de monde.
Je me demandais en les regardant,
ce qui avait fait qu'elles sortent de leurs gonds.
Vu leur âge, elles avaient vécu,
d'autres péripéties bien plus graves.
Soit, elles étaient aussi plus jeunes,
et le contexte n'était pas le même.
Commentaires
Quand on s'adresse à quelqu'un qui n'entend pas, forcément on hausse la voix. De plus en plus.
Et là, faut dire que nos gouvernants font preuve d'une sacrée surdité.
"Il n'y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre."
Remarque, il est aussi aveugle.
Pas aveugle : il regarde juste toujours dans la même direction. Du côté du bouton qui renvoie l'ascenseur.