Dimanche●8
Par Cunégonde le dimanche 20 janvier 2013, 08:37
Par Cunégonde le mardi 15 janvier 2013, 09:34
À 9h29, je regarde la neige tomber.
À 9h31, les flocons sont plus fins,
je les vois moins assise
au fond de mon canapé.
Par Cunégonde le jeudi 3 janvier 2013, 08:36
Il est assis devant moi.
Il lit une revue grande ouverte devant lui.
Pourtant ce n’est pas cela qui a attiré
mon regard.
Son panama rose assorti a son écharpe
m’ont plongé durant quelques interminables secondes
dans un monde enchanté.
Par Cunégonde le mardi 25 décembre 2012, 18:28
Ce matin, à 8h30,
je suis allée marcher sur les quais.
J'ai fait plus d'un kilomètre
avant d'apercevoir quelqu'un.
À la sortie d'un virage,
deux coureuses, une m'a souri.
Plus loin, vers le Panthéon,
je souris à un homme mal habile
sur ses talons aiguilles.
Par Cunégonde le vendredi 21 décembre 2012, 08:39
Je mange ses fruits tous les jours,
en hiver.
Je n'arrive jamais à retenir son nom.
Je ne le reconnais jamais
quand il n'a que ses feuilles.
Par Cunégonde le dimanche 18 novembre 2012, 08:26
Par Cunégonde le vendredi 16 novembre 2012, 08:11
Quand je me trouve vers St Paul,
souvent je vais m'acheter
des chocolats à L'Atelier du Chocolat.
Là, c'était le cas.
J'en demande un à l'orange et un au citron.
Une grand-mère m'aborde
pour me montrer une affichette
qui annonce une offre
à savoir que si nous prenons
trois chocolats le quatrième est offert.
Je lui explique que l'offre ne m'intéresse pas,
car plus j’achèterai de chocolats
plus j'en mangerai.
Puis, je me ravise, je lui dis que
je vais prendre trois chocolats
et que je lui offre le quatrième.
Elle ne remercie, dit au serveur qui la connait
qu'elle allait offrir à sa petite fille
un rocher aux pistaches.
La dame nous quitte, le serveur et moi.
Je me retrouve donc seule avec lui,
il me remercie pour mon geste et pour me montrer
que cela l'avait touché, à son tour
il m'offre un chocolat.
Plus exactement, il ne m'en a fait payer que deux.
Par Cunégonde le dimanche 11 novembre 2012, 18:03
Par Cunégonde le mercredi 7 novembre 2012, 08:17
Moi, je le lave,
je le découpe en lamelles très fines.
Je le jette dans la poêle.
J'avais dans celle-ci versé un peu d'huile d'olive.
Pendant qu'il « revient » tranquillement,
je pèle un oignon.
Lui aussi, fini en fines lamelles,
pour aller tenir compagnie au fenouil.
Quand ils commencent à être bien tendres,
je rajoute des tomates,
soit fraiches, soit en conserves.
Et vous ?
Par Cunégonde le mardi 16 octobre 2012, 09:15
Avec ma sœur, nous avons
piqué des figues et des raisins
au père F.
Comme des gamines,
nous nous sommes comportées.
Par Cunégonde le dimanche 14 octobre 2012, 08:10
Elles ont leurs harnais,
je les ai réhabituées au sac,
cela n'a pas été simple.
Vers dix heures, heup,
les bestioles dans le sac,
le sac sur le diable,
et on roule jusqu'en Gironde.
Par Cunégonde le mardi 9 octobre 2012, 09:23
Commencez par vous procurer
des compresses stériles, de l'élastoplast,
un désinfectant et des ciseaux.
Ensuite, vous pouvez commencer à
découper votre potimarron en deux.
Enlevez les graines.
Découpez chaque moitié en tranches de 2 ou 3 cm.
Commence maintenant le plus dangereux,
avec un couteau bien affuté,%%
vous devez pelez les tranches,
sans y laissez un bout de doigt.
Une fois cette opération accomplie,
vos petites minines intactes,
sinon vous pouvez m'envoyer un mail
pour que je vous explique comment
faire un pansement vitesse grand V
avec le matériel que
vous deviez obtenir en premier.
Mais je m'égare.
Les belles tranches, bien épluchées vont être
transformées en petits dés.
Moi, j'aime qu'ils soient les plus petits possible.
Vous pouvez faire une pause.
Dans un faitout, grande casserole, marmite,
récipient assez grand pour recueillir vos petits dés.
Recouvrez le fond d'huile d'olive.
Vous pouvez tester avec une autre huile.
Y déposez délicatement vos petits dés
si amoureusement découpés
pour les personnes qui ont dû passer
par l'étape pansement, c'est pareil.
Faites revenir les dés en touillant
avec une cuillère en bois,
ça ne change pas le gout,
c'est pour le style,
si vous possédez une toque de chef,
vous pouvez la mettre, aussi.
Une fois vos petits dés revenus,
pour ne pas qu'ils attachent,%%
mouillez les avec un verre d'eau.
Ne faites pas comme moi,
à ce stade, ne vous mettez pas
devant une série palpitante,
sinon vous risquez avoir le pouce coupé
et la compote cramée,
et une bonne dose de frustration sur l'estomac.
Oui, c'est du vécu.
C'est cuit quand la compote est onctueuse.
Juste avant ce stade,
il vous faut saler selon votre goût,
et saupoudrer avec du cumin.
Une petite cuillère rase suffit.
Touillez, pour bien mélanger.
Éteignez le feu, et recouvrez votre récipient
pour quelques minutes.
Cette compote, comme toutes les compotes,
peut se manger chaude ou froide.
Par Cunégonde le samedi 6 octobre 2012, 16:14
J'étais à genoux devant ma poubelle.
Je déchiquetais les dernières cigarettes
que je n'avais pas réussi à fumer
pour cause d'écœurement.
S'en est suivi un combat avec moi-même.
Des crises d'angoisse si oppressantes
qu'elles me faisaient peur.
Heureusement, j'avais de l'aide autour de moi.
Je n'ai jamais su remercier
mon entourage tant personnel que professionnel
d'avoir réussi à me supporter
durant les quatre premiers mois.
Je n'ai pas toujours un caractère facile,
mais pendant cette période
j'ai dû être odieuse à certains moments.
Je ne me supportais pas.
Alors vivre avec les autres était devenu compliqué.
Puis de jour en jour,
la douleur s'est estompée.
Les kilos se sont installés insidieusement.
Je n'ai jamais crié victoire.
Il m'arrive encore de
ressentir le besoin d'une cigarette.
« billets précédents - page 28 de 38 - billets suivants »