Mes grandes réflexions

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Je ne suis pas un chat

J'ai gouté,
j'ai pas aimé,
l'herbe à chat.

Le mal aux dents c'est comme la politique

Il faut choisir entre la droite et la gauche.
Les deux en même temps, c'est très ennuyeux,
j'en sais quelque chose !

Des sportifs partout

Hier, vers 11h, je me visitais
le parc de l'Île Saint-Germain.

Je marchais sur ce que
je pensais être une allée.
Non, c'était une autoroute à sportifs.

J'étais fort marrie de ne pouvoir
me promener à mon aise.

Être dérangée par des coureurs,
qui entendent bien rester
en plein milieu du chemin
qui refusent de changer
un tant soit peu leur trajectoire,
est très désagréable.

Il s'agit juste d'un partage des lieux !

Fidélité

Mes kilos sont si fidèles
qu'ils ne veulent plus me quitter.

Rose

Le rose, moi je n'aime pas,
je trouve cette couleur très niaise pour une fille,
ça va pour un garçon, ça les rend moins machos.

En plus, c'est bizarre, cette couleur.
Nous ne prononçons pas son nom
de la même façon, au Nord ou au Sud
de la Loire, frontière mythique entre
deux mondes, deux cultures.

Ménage...

Ménage et rangement,
les deux mamelles d'un renouveau.

J'ai commencé cette nouvelle année
par ranger toutes mes affaires
dans la maison familiale.

Cette année sera celle
de changements certains
dans ma vie.

Une notion élastique

Une migraine m'a clouée au lit,
pendant douze heures.
Grâce a cela ma notion du temps
fut mise à mal.

Quelques heures sans bouger m'ont fait croire
que la moitié de la nuit était passée
alors que juste deux heures s'étaient écoulées.

Quand j'ai décidé de me lever,
je ne savais pas quelle heure
il pouvait être.

Sans pouvoir bouger,
sans pouvoir dormir,
il fallait bien que je m'occupe.

J'ai donc réfléchit à tout ce qui me préoccupais.
Une fois debout, le résultat de mes réflexions
ne m'apparut pas si judicieux que cela.

Cogiter n'est pas la meilleure chose à faire
quand une migraine envahit sa tête.

Sentiment ou salutation

Une polémique existe autour de
la formule de politesse utilisée
dans cette fameuse lettre de motivation.

Moi, je préconise :
mes sincères salutations,
car je m'adresse à une femme.

D'autres trouvent que je devrais écrire :
mes sentiments respectueux.

Je me pense que parler de sentiments
à une femme risque d'être sujet à controverse.

Si en plus elle est lesbienne,
Il ne s'agira plus
de respectueux sentiments,
mais de sentiments tout à fait respectables.

Ayez

Je l'ai écrite,
je l'ai envoyé à Mirovinben,
il m'avait gentiment proposé son aide.

Elle est aussi partie
sur la terrasse de l'Europe.

Elle en aura fait du voyage,
dans ma tête et par mail.

motivation.jpg

Plus difficile à...

écrire qu'un billet ici,
c'est une lettre de motivation.
Je sais comment cela se construit.
Mais je ne sais pas comment la commencer.

Je bloque, alors je repousse.
Je me trouve mille excuses
avec une facilité déconcertante,
pour remettre cet exercice
à plus tard.

Je ne recule pas devant la difficulté,
je me contente de la repousse
comme si elle allait être obsolète.

Tout est une histoire de communication

J'ai apprécié entendre
« je suis un révélateur de potentiel ».
J'ai trouvé cela classieux.

Je ne supporte pas d'entendre:
« tu penses que » « tu peux dire » ...

J'ai apprécié quand on m'a dit:
« vous êtes comme moi,
vous ne supportez pas les ordres,
vous aimez participer. »

Où et comment écrivez-vous vos billets ?

Je me suis aperçue que la plupart de mes billets,
je les écrivais dans le métro.
Soit, assise dans une station, soit dans une rame,
bref très souvent dans un lieu public.
Comme si cette action me permet
d'acquérir une zone intimité
dans un endroit qui n'en a pas.

Je les écris sur des blocs que
je fabrique avec des feuilles A4
déjà usitées que j'ai coupées en quatre.
Je rédige mes notes en indiquant le rythme.
Pour ce faire, je vais à la ligne,
je mets des flèches, trois indiquent un paragraphe.

Soit, une fois chez moi, je me contente
de mettre une petite pince à toutes les feuilles
qui composent le billet, et je range ce mini bloc,
là où je range tous mes carnets.
Soit, je vais sur mon interface Dotclear
pour mettre mon texte en ligne.

Je tape en relisant.
J'apporte ou non des changements.
Pour certains, je me sers d'Antidote,
pour les autres, ils sont tellement courts
que j'estime ne pas en avoir besoin.
J'aime cet exercice qui me force
à mettre en forme une pensée, un moment vécu...

À côté de...

En allemand, nous ne pouvons pas
être à côté de la plaque,
juste à côté de nous même.

Je trouve cela plus approprié,
car nous n'avons pas toujours
une plaque pour être à côté d'elle.

À chacun sa méthode ( billet en priorité pour quelqu'un qui s'intéresse au sujet)

Suite aux billets de Mirovinben, et de Franck,
je me suis interrogée sur le traitement de mes prises de vues.
Je n'utilise que les RAW.
J'ai plusieurs cartes mémoire.
Je transporte ces RAW sur le bureau de mon micro,
grâce à un lecteur de cartes.
Je ne touche plus à la carte mémoire
tant que mes vues ne sont pas développées, au cas où.
Le dossier dans lequel mes RAW se trouvent
est nommé selon le sujet de la prise de vue,
et la date ( par exemple jam17102010).
Si sur la même carte, il y a plusieurs sujets,
je crée plusieurs dossiers, et je dispatcherai
mes RAW dans celui qui lui correspond.

J'importe ensuite dans LR.
Je crée un catalogue que j'identifie
de la même façon que le dossier dans lequel les RAW se trouvent.
Dans la bibliothèque de LR,
je commence mon travail de tri.
Toutes les vues qui ne me plaisent pas
sont détruites, du catalogue et du disque.
Je commence très rarement le développement
en suivant. il peut se passer plusieurs jours voire plusieurs semaines.

Quand je me décide, je ne développe mes photos,
une par une, jamais de traitement par lot.
Là encore, je détruis les vues qui me déplaisent.
Je travaille le RAW en couleur de manière
à ce que le résultat coïncide à ce que je pense avoir vu.
Il m'arrive de basculer en n&b.
Selon le rendu que je souhaite,
j'emploie LR ou je joue aussi avec CS4,
où j'ai le pluging adéquat.
Une fois le résultat final obtenu,
j'enregistre un JPEG à la taille,
et à la résolution dont j'ai besoin.

Pour finir, je sauvegarde,
avant je gravais même. Mais maintenant
que j'ai trois disques durs externes,
je ne le fais plus. Mes trois DD externes
s'appellent rouge, rouge vif, et rouge foncé.
Sur le premier, je ne place que mes RAW.
Sur les deux autres, j'exporte le catalogue de LR.
Par fainéantise, j'enregistre aussi les PSD que j'ai du générer,
pour ne pas avoir à les refaire,et le JPEG que j'ai obtenu
soit pour ma galerie ou autre.
Je synchronise les deux DD pour achever ma sauvegarde.
À ce moment-là, je formate ma ou mes cartes mémoire utilisées,
et je les re-range dans mon sac photo.

Paroles de sages

Mon arrière-grand-mère disait :
« quand on n'a pas de tête,
il faut des jambes. »

Moi, j'en suis à :
quand on a pas de mémoire,
il faut de quoi noter.

Photographier

Photographier, pour moi,
n'est pas un substitut à la mémoire.
Ce n'est pas juste créer des images
qui vont servir de catalogues de souvenirs.
Ce n'est pas simplement appuyer
sur un bouton puis archiver
ces clichés dans des albums ou sur des disques durs.

Photographier, c'est montrer donc s'exprimer.
C'est mettre en évidence ce que je vois,
et transcrire ce regard porté à ce moment précis.

Photographier est un acte solitaire, égoïste.
Pour que naisse une photographie d'une prise de vue,
tout le travail requis, repose sur mes choix, mes décisions,
mes seules interprétations de la couleur, des contrastes,
de la densité, de la préférence de l'instant de déclenchement...
Que sais-je encore ?

Photographier, c'est donner.
Le seul moment de partage est l'exposition,
que celle-ci soit sur des cimaises dans une galerie,
sur des grilles dans un endroit public,
ou juste sur une galerie web.
La photographie est offerte.
C'est un aboutissement.
Le moment où mes photographies ne sont plus qu'à moi.

Mais oui, je suis sexiste

J'avais besoin de trouver une solution
pour que mon rideau qui cache ce que
je range sous l'évier puisse faire face
de nouveau à de fréquents assauts
de deux kilos de chat.

Je me rends dans un grand magasin de bricolage,
pour voir ce qui existe et donc trouver une solution.
Dans le rayon des tringles à rideaux,
j'explique mon problème au vendeur.
Il me garantit que ma réponse m'attend
sûrement au rayon quincaillerie.

Je m'y rends, j'avise un autre vendeur.
Celui me renvoie à son collègue.
Ce dernier me montre du doigt une direction où
je peux enfin trouver ma solution.
Bref, j'avise une vendeuse.
Je vais la voir, je lui expose mon souci.
En deux seconds trois quarts,
elle avait réglé cette affaire !

En quoi est-ce déshonorant

Je me fais arrêter par deux individus,
vers Beaubourg. Ils se réclament
d'une association étudiante,
pour laquelle, ils collectent
des fonds dans la rue.

J'explique que je ne donne jamais
dans la rue, par principe.
La réplique fuse :
« je ne vais tout de même pas me prostituer. »
Vu l'air ahuri de mon interlocuteur,
il n'a pas cru à ma sincérité
quand je lui disais que pour moi,
il n'y avait rien de déshonorant.

Photos

Revoir des photos de famille
dont la plupart des gens sont morts
me pousse dans les replis de ma carapace.
Hors de question que des larmes pointent
le bout de leur nez. Orgueil, fierté ??
Les émotions se bousculent.
La mélancolie est là.

Revoir ma mère en photo
me bouleverse à tel point que
je suis incapable de décrire ce que j'éprouve.
Pourquoi ?


Réaliser des photos de la famille
est un exercice que je réalise peu.
Je sais que les personnes que je fige
sur ces clichés vont mourir à coup sûr.
Cette certitude m'est très difficile à vivre.
Je sais pourquoi.

la "photo-souvenir" n'est qu'une substitution à la mémoire.
Pourtant elle a ce pouvoir de montrer, de donner à voir
qui lui est si particulier qu'il en est trop important.

Les visuels qui nous permettent de revoir nos morts
à un moment donné de leur vie
sont de terribles restitutions de ces moments
si agréablement douloureux.




ré-édition d'un vieux texte

Le genre des anges, le sexe des démons.

Les anges sont asexués,
mais de genre masculin.

Les démons sont aussi
du genre masculin.
Et leur sexe souvent
s'accorde avec leur genre.

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