Mes grandes réflexions

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Titillation.8

Il y a quelques chose qui me fait peur dans le « deux »,
la construction que cela nécessite,
la peur de ne pas m'y retrouvait,
l'engagement que cela nécessite,
et en même temps la fragilité qui le caractérise.

J'ai des problèmes de riche

M'acheter ou pas, le D800.
Avoir ou pas, des économies.

Titillation.7 existentielle

Pour vivre en couple
faut-il vivre ensemble?

Titillation.6 et agréable

Il faut se nourrir
du bonheur des autres.

Mais si

La rapidité avec à laquelle
nous gagnons ou nous perdons
des kilos est inversement proportionnel à
la rapidité avec laquelle
nous pouvons gagner ou perdre de l'argent.

Tous les moyens sont bons pour acquérir de la culture

B. : « Tu savais que Tristan Tzara était écrivain ? »
Moi : « oui, je suis souvent dans sa rue, c'est marqué sur la plaque. »

Titillation.4

« Il ne suffit pas d'être sympa
avec quelqu'un pour
qu'il le soit en retour. »

La futilité de mon habillement

Un échange de mails du à une agréable
correspondance naissante
m'a amenée à m'interroger sur mon habillement,
et la façon dont il était constitué.

La futilité de mon habillement consiste
à m'acheter des tee-shirts à manches
courtes ou longues (selon la météo).
Je ne porte que des jeans de différentes couleurs,
des pulls col en V (pour la plupart), en laine.

Pour l'été, des bermudas et des pantalons népalais
viennent tenir compagnie aux affaires plus chaudes.
Cela constitue la majorité de ma garde-robe
(qui soit dit en passant, ne contient aucune robe).

Mon budget est que trop peu expansif, à mon goût.
Alors j'ai des priorités qui correspondent à mes choix.
Je préfère m'acheter des objets,des affaires,
bref des trucs qui me procure un plaisir « quotidien »
comme mon galaxy note, ou bien du matériel photo,
ou bien un restau avec des ami(e)s,
que plutôt m'acheter des fringues,
des chaussures, des sacs à main.

J'aime être à l'aise dans mes habits.
J'aime que les couleurs soient coordonnées,
qu'ils soient de qualité, bien que cela avec les griffes,
tout est relatif.

Je n'aime pas quand ils sont usés
au point de ne plus pouvoir les mettre.
Quand cela est possible, ils ont droit
à un recyclage.

À défaut de compter des moutons pour s'en dormir

On peut compter
les smarts (les ptites voitures)
pour digérer.

À l'évidence, il faut tout m'expliquer

Suite à une rupture, une personne m'a expliqué
que je devais sortir, voir du monde.
Soit, je suis assez sauvage, je sors peu...
Elle me donnait ses recettes de cuisine sans tenir compte de moi.
Comme si ce qui est bon pour quelqu'un
doit l'être pour tout le monde.

Une autre fois, avec une autre personne,
nous parlions de coucher le premier soir, ou pas.
Je n'ai jamais pu coucher le premier soir.
Il faut que j'éprouve des sentiments pour ma compagne de jeu.
J'ai eu droit à cette réflexion
« coucher sans rien éprouver est très facile. »
La discussion était close, je n'avais plus rien à dire.
Ce que j'éprouvais n'intéressait pas.

J'expliquais à ma sœur qui fume encore
comment je suis arrivée à arrêter de fumer.
Ma méthode était entièrement basée sur la motivation.
En plus je m'étais remise au sport
(quelques abdos, le matin), le temps de me défouler.
Elle n'en démordait pas.
Pour elle, cela n'avait rien à voir avec la motivation,
mais avec la volonté. Seule, la volonté a pu me faire stopper le tabac.
Pourtant, je sais bien moi comment
je suis arrivée à m'arrêter de fumer.

Un jour, je parlais avec un individu qui a une amie qui
faisait de la photo, lui n’y connaissait rien, du tout.
Il a pris son temps pour me préciser avec insistance que
la manière de photographier entre un réflex argentique autofocus,
et un numérique était radicalement différente.
Mon air surpris lui a donné la légitimité de m'asséner un sibiensûr.
Mais je m'y connais, un peu moi en photographie,
et la différence entre les deux est si insignifiante
qu'elle peut passer inaperçue.

Positiver

Il ne sert à rien
de positiver à tout va.
Comme il ne sert à rien
de ne voir que le négatif.

Dans certaines conditions,
il faut juste se dire :
c’est comme ça et c'est tout,
attendre que ça passe
pour repartir d'un meilleur pied.

Faut-il y voir des symboles ?

Le trente et un décembre, j'ai nettoyé
à fond mon appartement.
Le premier janvier,
j'ai fait une grande marche.

Nous aussi, un jour peut-être

nous serons des extra-terrestres.
Nous aurons tellement
pollué notre planète
que nous irons faire de même ailleurs.

Nos séries de science-fiction
deviendront réalité,
sauf que c'est nous terriens
qui aurons le rôle du méchant.

Titillation.2

« Ce n'est pas parce que
l'on est dans l'habitude
qu'il faut y rester, surtout
si l'on veut construire. »

Titillation.1

« Il faut savoir sortir
de soi pour voir
le monde qui nous entoure. »

Représentation mentale

En imagination,
c'est pire.

Je suis arrivée à cette conclusion

c'est normal d'avoir des crises d'angoisse
quand on est angoissée.

C'est aussi normal d'avoir des insomnies
quand on est insomniaque.

Je trouve que c'est si vrai

« Quand on aime,
on est désappointé,
c'est comme ça »

Immortalité ?

Durant une émission radio,
l'artiste (dont je ne me souviens plus le nom)
expliquait son besoin de
laisser une œuvre à la postérité.
Ma réaction immédiate fut de penser,
mais pour quoi faire ?

C'est vrai, je comprends mal
ce besoin si fort chez certains.
À quoi peut nous servir, de notre vivant,
de laisser une trace à la postérité,
à des personnes que nous ne connaîtrons pas,
si ce n'est combler notre égo ?

Je crois fortement qu'une fois mort
nous ne continuons d'exister que
dans le cœur de ceux qui nous aiment.
Ne peuvent être retenus, par nos proches,
que l'amour, l'amitié
que nous leur portons,
ou des émotions contraires,
les actes qui les ont marqués.
Ce qui fait qu'ils continueront à
penser à nous pendant longtemps.

Même pour un artiste,
seul son personnage public
demeure après sa mort.
Sa vie privée n'est que peu accessible.
Marquer la postérité nourrirait-il ce rêve d'immortalité ?

Du sens

Ce qui m'a toujours le plus heurtée,
le plus meurtrie, le plus blessée,
c'est quand je n'arrive pas
à donner du sens à ce que je vis.


Tout n'a pas de sens.
Tout n'est pas compréhensible.

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