Les ptites banalités de Cunégonde

Je suis bouffée par un rhume.
Je me suis acheté des huiles essentielles
afin de faire des inhalations.
3 gouttes de menthe poivrée;
3 gouttes d’eucalyptus radié;
3 gouttes de niaouli.
À mettre au fond d’un bol,
une serviette sur la tête,
j’ai respiré pendant 10 minutes.
Mon nez fut débouché durant toute la nuit.
Bon, c’est à renouveler jusqu’à
ce que je sois libérée, du rhume.

Une jeune femme et un jeune homme
sortaient en même temps que moi,
du cinéma dans lequel nous venions de voir
Mommy.
Tout comme eux, j’avais du mal
à sortir du film, tellement il est prenant.

En sortant du travail,
une visite surprise,
nous a fait très plaisir
Un collègue antillais nous a proposé,
de nous faire découvrir un bokit.
J’en ai pris un à la morue.

C’est un sandwich au pain frit,
rond coupé en deux,
dans lequel il y a plein de trucs : tomate, oignon (moi qui n’aime pas ça)
c’est frais et très bon.
Pour dessert, j’ai pris un floup à la coco
glace enrobée de plastique
que l’on mange comme on peut.
Très rafraichissant, fini bien au repas
composé d’un sandwich.

Je passais devant tous les jours.
À l’heure à laquelle, je me trouvais
devant cette boutique, elle était fermée.
J’imaginais de belles selles en cuir.
L’odeur du cuir, dans les narines,
mon imagination vagabondait.

Un jour, en me promenant
je me suis retrouvée
devant ce magasin
de selles de moto.

Je suis allée porte plainte,
dans le cadre de mon travail, pour menace simple,
si je peux qualifier cela comme ça.
L’officier qui m’a reçu commence à taper,
puis se tourne vers son voisin
pour lui demander comment
il peut qualifier la plainte.

Il explique donc à son collègue que
je me suis faite menacer
dans le cadre de mon travail, et que la personne est partie.
Son collègue me demande
si cette personne avait réitéré ses menaces.
J’ai répondu qu’il m’a dit 2 fois de suite
qu’il allait me casser la gueule,
avec plus ou moins de tact il m’annonçait que
la plainte n’était pas recevable.
Le policier, en face de moi, n’a pu
prendre qu’une main courante.
Si cette personne m’avait insulté,
j’aurais pu porter plainte.
La prochaine fois que l’on ne fait
que me menacer, je demanderais que
l’on m’insulte aussi.

Par curiosité, je me suis achetée,
une baguette de sarrasin.
C’est étrange, ce pain a le gout de la galette,
mais ça reste du pain.

Métro porte des lilas, au passage en bas de l’ascenseur,
ma carte navigo n’a pas fonctionné, dans aucune des 2 machines.
Comme je pensais que cela venait de ma carte, j’ai utilisé un ticket.
Ça n’a pas fonctionné non plus. J’ai essayé dans l’autre avec un autre ticket.
Rien.
J’ai dû attendre que quelqu’un vienne pour que je puisse passer.
C’était bien un problème des machines puisque
ma carte a fonctionné le lendemain.
À la station République, je vois des contrôleurs, j’en aborde un.
Je lui explique ce qui c’était passé la veille.
Il était ravi de pouvoir m’aider.
Il a vérifié ma carte, mes tickets
(que je vais pouvoir changer dans n’importe quelle agence)
C’est chose faite, depuis hier.

Moi : « pourquoi elle collectionne…
Lui : en l’occurrence, c’est il. »

Avant d’être affaiblie par le steak haché,
j’étais passée chez Picard.
Entre autres choses, j’avais pris une poche de fruits rouges.
Allant bien, j’avais mis les fruits à décongeler.
Malade, je ne savais pas quoi en faire.
J’ai fini par en faire de la compote.
Pour ne pas que ma compote soit trop liquide.
J’ai mis de l’agar-agar.
Je l’ai sucrée avec de la stévia.