Vélib est vraiment le destrier
des temps modernes.
Au moins une personne le croit,
celle que j’ai vu passer, hier matin,
habillée en cavalière,
et pédalant farouchement.
Vélib
Par Cunégonde le vendredi 26 septembre 2014, 07:58
Par Cunégonde le vendredi 26 septembre 2014, 07:58
Vélib est vraiment le destrier
des temps modernes.
Au moins une personne le croit,
celle que j’ai vu passer, hier matin,
habillée en cavalière,
et pédalant farouchement.
Par Cunégonde le dimanche 3 août 2014, 10:34
Sauf chez moi,
car je ne trouve aucun antimoustique !
Par Cunégonde le vendredi 13 juin 2014, 08:39
je reçois une lettre de mon bailleur.
Une société spécialisée a relevé
tous les compteurs d’eau de l’immeuble.
Ma consommation d’eau est nulle.
Les acomptes que j’ai déjà versés
vont mettre remboursés.
Par Cunégonde le lundi 9 juin 2014, 07:14
À chaque marché, je vais voir
le même marchand de primeurs.
À chaque marché, il m’offre du persil.
Je n’en consomme presque pas.
une fois, j’ai refusé,
cela l’a vexé.
Quand je rentre,
je coupe les tiges,
et je mets mon bouquet de persil dans l’eau.
ainsi à chaque marché, j’ai mon bouquet.
Par Cunégonde le dimanche 1 juin 2014, 17:37
Je trouvais que Bertha
ma mini fougère n’avait pas apprécié
mes vacances, pendant celles-ci,
je l’avais mise dans
une grande casserole pleine d’eau.
Comme cela elle était arrosée.
Pour Hubert, le lierre, j’avais opté
pour un embout que l’on visse
à une grande bouteille peine d’eau
que l’on enfonce ensuite dans la terre.
Ce système s’est avéré très efficace.
Pour Bertha, il ne convenait pas,
son pot est trop petit.
Bref, je pensais que
Bertha était au plus mal.
Je l’ai mise à la poubelle.
J’ai étudié le chemin avec le moins de marche
à cause de mon orteil, et hop direction
un marchand de plantes ouvert tout le temps.
Arrivée là-bas, je cherche les fougères,
Elles étaient en moins bonne forme que Bertha.
J’ai pris un Arthur, un asparagus.
Il ira sur le nouveau frigo qui arrive demain.
Une fois rentrée chez moi,
une crise de culpabilisation aigüe
m’a conduite à sauver Bertha
du gouffre de la poubelle (un sac en plastique
que donne le fruitier sur le marché.)
Je l’ai rempotée, arrosée, remise à sa place.
J’espère juste qu’elle ne soit pas rancunière.
Par Cunégonde le samedi 31 mai 2014, 08:23
Je branche mon ordinateur portable,
une flamme sort de la prise,
tout disjoncte.
Pas énervée du tout,
je shoote dans la porte coulissante de la cuisine,
mon petit orteil gauche n’a pas résisté,
pour autant il n’est pas cassé.
Le congélateur n’a pas survécu.
Lundi, j’ai un beau frigidaire-congélateur.
J’aurais préféré que mon orteil soit cassé
j’aurais été sûre d’avoir un arrêt conséquent.
Là, je suis arrêtée jusqu’à lundi inclus.
C’est beau la vie.
Ma participation aux chansons à prise rapide
Ce mois-ci Jean Ferrat
Par Cunégonde le lundi 26 mai 2014, 06:23
Nous étions une cinquantaine.
C’était bon enfant.
J’avais amené ce que j’étais capable de cuisiner,
à savoir des canettes de coca et des abricots.
Un jeune enfant vient vers moi.
Il me tend les bras,
je le prends, son comportement m’intriguait.
Il est handicapé
Plusieurs fois, il est venu vers moi.
Je me suis fait un copain.
Son père était content qu’il aille vers quelqu’un.
Les autres enfants ne jouaient pas avec lui.
Monde cruel de l’enfance.
Par Cunégonde le dimanche 20 avril 2014, 07:56
J’amène mon panier à recycler
dans le local poubelle où
se trouvent les poubelles jaunes.
Sur une de ces poubelles asservies au recyclage
un sac en plastique était posé.
Je regarde le contenu,
il s’agit de livres de poche.
J’en ai pris quelques-uns.
Par Cunégonde le jeudi 20 mars 2014, 07:03
En prenant la ligne 8
Je me retrouve confrontée
à une population
que je ne côtoie pas d’habitude.
Lundi, j’étais assise à côté d’une bonne sœur,
ce matin, à côté d’un officier de l’armée de terre.
Par Cunégonde le vendredi 14 mars 2014, 07:08
Le coût de ma distraction.
Je vais dans une boucherie
pour acheter un poulet.
Je regarde les prix, beaucoup plus cher
que chez mon volailler du marché.
Je décide de prendre une côte de porc.
Chez ce boucher, tout est bien indiqué,
bien étiqueté, les prix, l’origine, et ce que c’est !
Je montre au boucher ce que je veux.
Il m’annonce un prix auquel je ne prête
aucune attention.
Arrivée à la caisse, la fille du boucher me redit
9€23, je regarde la vitrine, je vois qu’il s’agit
d’une côte de veau, et non de porc.
Je n’ai pas eu le courage de dire quoique se soit.
Je l’ai dégusté, avec des panais et des carottes.
Mon repas du soir coûta moins cher
que cette fameuse côte.
Par Cunégonde le jeudi 13 mars 2014, 07:10
Au vu de ceux de mes voisins,
le mien est ridicule.
En rentrant, un soir de match de foot,
beaucoup de mes voisins, comme moi,
n’ont pas de voilage aux fenêtres,
je suis restée impressionnée par la taille d’un.
Il faisait presque tout un mur.
J’aurai pu suivre le match
de la cour de l’immeuble.
Par Cunégonde le lundi 10 mars 2014, 07:19
Si dans certains arrondissements de Paris,
il y a de moins en moins de boucheries,
charcuteries, fromagerie, boulangeries,
ici ce n’est pas le cas.
Je n’avais jamais vu autant de boucheries,
et de fromageries que dans la rue Saint-Charles.
Par Cunégonde le vendredi 31 janvier 2014, 07:07
Je suis fan de son travail.
Je lui explique le bruit de la pluie sur les rebords en zinc.
Réponse : “c’est une nouvelle façon
d’appréhender les éléments.”
Par Cunégonde le mercredi 22 janvier 2014, 07:09
Le kaki est un de mes fruits préférés.
Je pouvais en manger 5 ou 6 par jour.
Je ne peux plus, ici, ils sont trop chers.
À Clichy, ou bien dans le 18 iéme,
je peux les acheter à un prix raisonnable
allant de 2€50 à 2€90 le kilo.
Ici (dans le sud de Paris), j’en ai trouvé à 0€99 le kaki,
et j’en ai vu à 4€30 le kilo
Je me demande ce qui peut justifier
une telle différence de prix.
Par Cunégonde le vendredi 17 janvier 2014, 06:44
J’ai rencontré un frigidaire
dans l’ascenceur, à 21h30,
il était livré à lui-même.
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