Appuyée contre la porte.
Le métro roule aussi vite que mes rêves.
La porte s’ouvre.
Mon rêve est stoppé.
Flash■11
Par Cunégonde le samedi 24 mai 2014, 06:49
Par Cunégonde le samedi 24 mai 2014, 06:49
Appuyée contre la porte.
Le métro roule aussi vite que mes rêves.
La porte s’ouvre.
Mon rêve est stoppé.
Par Cunégonde le jeudi 11 avril 2013, 07:24
Dans un camion de police,
à côté du palais de justice,
le policier mange à même une boîte.
Je passe devant le camion,
je vois une femme assise avec les menottes,
à côté d’elle, un jeune homme.
Par Cunégonde le vendredi 14 décembre 2012, 07:37
À la station Montparnasse,
sur le quai de la ligne 13,
deux jeunes qui ont moins
de la moitié de mon âge
dorment dans des sacs de couchage.
Une troisième place est vide.
Pourtant elle a dû être occupée.
À côté de chaque place,
occupée ou non, se trouve
une peluche.
Par Cunégonde le vendredi 7 décembre 2012, 08:23
Vroum, vroum le bruit est impressionnant.
Le véhicule est caché par la pile du pont.
Le père de famille et ses deux garçons parient sur une Ferrari ou une Porshe.
La voiture passe devant nous.
Il s'agit d'une poubelle
dont le parechoc tient avec une ficelle.
Par Cunégonde le mardi 4 décembre 2012, 08:02
Parc du Luxembourg,
un coureur tombe à quelques mètres de moi,
personne ne lui demande s'il s'est fait mal.
Il se relève, continue à courir.
Par Cunégonde le jeudi 22 novembre 2012, 07:18
En face de moi, dans la rue
arrive un homme.
Il est vêtu d'une veste de costume gris foncé
et d'un pull col roulé de la même couleur.
Des bottes, en cuir noir sur des jambières
de la même couleur.
Une jupe en jean mi-cuisse
vient finir de l'habiller.
Par Cunégonde le lundi 19 novembre 2012, 08:08
Deux cygnes, leurs longs cous
en avant, passent de concert
sous le pont de Sully.
Par Cunégonde le jeudi 15 novembre 2012, 08:41
Des phares au loin,
le bus n'avance pas.
On passe à côté de l'accident.
Les pompiers et le SMUR interviennent.
Le visage de cette femme africaine hagard.,
le bus me transporte ailleurs
chez moi.
Par Cunégonde le jeudi 8 novembre 2012, 11:13
Je me trouvais sur le trottoir
en face de Juissieux.
Un homme qui devait avoir mon âge,
me laissa passer, puis m'ébourrifa
les cheveux en disant :
« c'est pas bien ce que tu as fait là. »
Cela m'a fortement intriguée
parce que je n'ai pas compris son geste.